Les PME représentent 97 % du tissu économique québécois, mais elles ne sont qu'une minorité à exporter. Une lacune pour la création de richesse au Québec. Toutefois, les histoires à succès existent . Dans ce cahier, des portraits de PME audacieuses et déterminées qui réussissent à franchir les écueils.
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Mai 2013. Une quarantaine de leaders du milieu des affaires lancent un cri d'alarme : les PME québécoises n'exportent pas suffisamment. Et pour cause : seulement 12,3 % des entreprises faisaient des affaires à l'international cette année-là, selon l'indice entrepreneurial de la Fondation de l'entrepreneurship.
Pire : quand Secor a lancé un sondage auprès de 3 000 entreprises la même année, seules 440 ont répondu, de nombreuses autres déclinant l'offre, déclarant que l'exportation ne les intéressait pas. Le vrai sujet était là, selon Oona Stock, associée à KPMG-Secor, dans ce désintérêt qui transparaît dans les chiffres : seulement 15,2 % des propriétaires d'entreprises québécoises ont la volonté d'être actives à l'étranger par rapport à... 31,6 % dans les autres provinces canadiennes, selon l'indice. «Cet écart est inquiétant», dit Jean-Benoît Grégoire, directeur principal, marchés PME, produitss aux entreprises et international de la Banque Nationale. Il soulève entre autres des questions quant aux efforts souvent fournis pour le développement de leurs produits et services par rapport à ceux accordés à leur commercialisation.