Franchir les barrières douanières sans tracas

Offert par Les Affaires


Édition du 18 Octobre 2014

Franchir les barrières douanières sans tracas

Offert par Les Affaires


Édition du 18 Octobre 2014

Par Claudine Hébert
Différences culturelles

La firme a tenté d'ouvrir un bureau permanent en Europe, en Pologne précisément, où résidait son représentant commercial. «On s'est rendu compte au fil des mois qu'en Europe, les différences culturelles peuvent nuire aux affaires. Il valait mieux que notre représentant en Europe provienne du siège social, au Québec. Nos clients ont ainsi l'impression de faire affaire directement avec la direction de l'entreprise», rapporte M. Desrochers. Outre ce représentant qui voyage en Europe deux semaines par mois, Groupe Anderson compte également un autre représentant qui se consacre au marché américain.

«Certaines cultures européennes manifestent une certaine réticence entre elles, surtout chez les générations plus âgées. En Allemagne, c'est moins présent. Là-bas, on fait des affaires ou on n'en fait pas. En France et en Belgique, on ressent de légères réserves envers les autres cultures européennes. Pour ce qui est du Portugal, de l'Espagne et de l'Italie, pour établir de bonnes relations d'affaires, il vaut mieux être Québécois», admet Christian Sivière.

En fait, poursuit-il, la maîtrise de ce facteur culturel revient à bien connaître ses clients avant de se lancer à la conquête du marché.

Ce que fait justement le Groupe Anderson. L'entreprise est abonnée à de multiples magazines agricoles européens et américains. Pour Patrice Desrochers et son équipe, il s'agit de cibler les marchés où la culture de foin est la plus importante. «Aux États-Unis par exemple, on ne se contente pas de cibler un État, mais plutôt un ou plusieurs comtés», indique le président de l'entreprise.

Enfin, Groupe Anderson surveille de près la situation en Russie, un marché qui représente à lui seul près de 5 % des revenus de l'entreprise.

Pour éviter qu'on copie ses équipements sans verser de redevances, l'entreprise de Chesterville s'est associée à un constructeur russe qui produit sur place une version de ses remorques à balles rondes. Le conflit en Ukraine, port d'entrée des équipements destinés à la Russie, pourrait cependant nuire aux expéditions. «Déjà que les produits alimentaires y font l'objet d'un embargo par la communauté internationale, on n'ose imaginer ce qui se passerait si cet embargo s'appliquait à tous les autres produits», conclut Patrice Desrochers.

Groupe Anderson

Fabrication d'équipement agricole

Nombre d'employés: 120

Lieu: Chesterville

Fondation: 1988

Cliquez ici pour consulter le dossier PME : Ces petites qui osent exporter

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?