BMC Software recrute chez les immigrants pour combler ses besoins

Publié le 08/04/2015 à 14:36

BMC Software recrute chez les immigrants pour combler ses besoins

Publié le 08/04/2015 à 14:36

Par Claudine Hébert

Recruter dans un secteur où des centaines d’entreprises recherchent le même type d’employés s’avère un casse-tête. Sauf pour les firmes qui ont su développer des méthodes originales de recrutement.

Inda Duminica, conseillère principale en ressources humaines chez BMC Software Canada (anciennement Coradiant), doit recruter des programmeurs, des développeurs, des experts en assurance-qualité qui sont également courtisés par les Google et Expedia de ce monde, et aussi par une foule de start-up.

Cette petite firme montréalaise de solutions informatiques propose, entre autres, des services de TI aux gens des TI dans les grandes entreprises.

Pour se démarquer, Mme Duminica a développé une technique de recrutement qui lui permet de combler ses quelque cinq postes disponibles chaque année : elle multiplie les conférences et les activités de mentorat auprès des nouveaux arrivants au Québec. Elle participe également à des salons destinés aux immigrants.

« S’il y a une industrie qui voyage très bien au-delà des frontières malgré la barrière des langues, c’est bien celle des technologies de l’information. M’impliquer auprès des organismes qui donne un coup de main aux immigrants m’aide à déceler et embaucher des perles», signale Mme Duminica, qui a pris l’habitude de recruter des employés venus de l’extérieur du pays.

Cette technique a pour effet de favoriser un environnement hautement multiculturel dans les bureaux de BMC Software, installés dans une tour du boulevard René-Lévesque, à Montréal. On trouve au moins une douzaine de nationalités différentes, provenant de quatre continents, parmi les 35 employés de la boîte.

Elle-même originaire de la Roumanie, Inda Duminica est arrivée au Québec au début des années 2000. « Je sais ce que c’est de devoir apprendre à vivre dans un nouveau pays, d’avoir à se familiariser avec les us et coutumes et surtout de devoir apprendre une nouvelle langue », indique-t-elle.

Sa méthode, dit-elle, aide les nouveaux arrivants à mieux faire face au défi d’arrimage avec leur nouvelle culture et à faciliter leur processus d’embauche auprès de BMC Software ou de toute autre entreprise.

Et elle n’est pas la seule au sein de la firme à consacrer une dizaine d’heures par mois à des activités de mentorat auprès des immigrants. « On invite le personnel immigrant à devenir, eux aussi, des ambassadeurs de l’entreprise. »

Jusqu’ici, la recette de Mme Duminica a porté fruit sur le plan du recrutement. Y compris en matière de rétention du personnel.

Une fois embauché, l’employé reçoit l’aide et la formation nécessaire pour progresser au sein de l’entreprise. Les employés de BMC Software affichent en moyenne huit années d’ancienneté.

« Certains membres de notre personnel comptent même près de 14 ans de service au sein de la boîte, soulève Mme Duminica. Quand on sait que les employés du secteur des TI passent en moyenne trois ans au sein de la même entreprise, on peut qualifier notre taux de rétention d’exceptionnel.»

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