Aider la NASA à chercher des étoiles

Publié le 03/03/2012 à 00:00, mis à jour le 01/03/2012 à 11:09

Aider la NASA à chercher des étoiles

Publié le 03/03/2012 à 00:00, mis à jour le 01/03/2012 à 11:09

Isabelle Tremblay est arrivée bien près d'atteindre son rêve : devenir astronaute. L'ingénieure diplômée en génie mécanique de Polytechnique et détentrice d'une maîtrise en génie aérospatial s'est classée parmi les 30 derniers candidats en lice sur les 5 300 inscrits lors de la dernière campagne de recrutement de l'Agence spatiale canadienne (ASC), en 2008. «Ce fut une expérience inoubliable. La concurrence était très forte», dit la jeune femme de 39 ans, qui travaille pour l'ASC.

L'ingénieure nourrit toutefois sa passion pour l'Univers en participant à la conception du télescope spatial James Webb, le successeur de Hubble, dont le lancement est prévu en 2018. Conçu pour détecter les premières étoiles et les plus anciens quasars, ce télescope permettra aux scientifiques d'étudier avec une précision inégalée les processus qui régissent la formation des étoiles et des planètes. Un projet fascinant. «Ce télescope va nous révéler des aspects de l'Univers qu'on ne peut pas imaginer encore», dit Mme Beaulieu.

Cette femme qui confie avoir toujours rêvé d'utiliser la technologie pour aider les scientifiques à faire des découvertes se dit comblée. «Assez jeune, je me suis intéressée à l'exploration spatiale, mais j'étais particulièrement attirée par la technologie de pointe. La profession d'ingénieur était un choix naturel pour moi», confie-t-elle.

Le télescope James Webb, qui devra fonctionner à 1,5 million de kilomètres de la Terre dans le froid et l'obscurité, sera doté d'un écran solaire de la taille d'un terrain de tennis et d'un miroir de 6,5 mètres de diamètre composé de 18 panneaux hexagonaux. Ce projet, estimé à 8,7 milliards de dollars, est le fruit d'une collaboration entre la NASA, l'Agence spatiale européenne et l'Agence spatiale canadienne.

Contribution canadienne

Le Canada est chargé de fournir le détecteur de guidage de précision - «un cherche-étoiles très sophistiqué qui va servir à orienter le télescope très précisément dans l'espace» - et la caméra capable de fractionner des images d'objets célestes.

À titre d'ingénieure principale de systèmes, Mme Tremblay devra s'assurer que les besoins des scientifiques qui utiliseront l'observatoire seront traduits clairement dans un langage technique. «Il faut s'assurer que les instruments fonctionneront bien dans un environnement spatial hostile et à des températures de - 230 ° C, et qu'ils permettront de faire les observations très précises.»

L'ingénieure prévoit livrer les instruments à la NASA cet été. «On repousse les limites de la technologie. Il va y avoir encore du travail à faire pour appuyer l'intégration de nos instruments avec le reste de l'engin spatial à la NASA.»

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