La Société du Plan Nord à la Baie James: vers un partage des coûts d'infrastructure

Publié le 13/09/2016 à 13:27

La Société du Plan Nord à la Baie James: vers un partage des coûts d'infrastructure

Publié le 13/09/2016 à 13:27

En mars dernier, le gouvernement du Québec a annoncé la réouverture d’une route qui avait été abandonnée par le ministère des Transports (MTQ) : celle qui relie la localité de Villebois, au nord de Lasarre en Abitibi, à la route 109 qui mène à Matagami, à l’entrée de la Baie James. Seulement cette fois-ci, ce sont les entreprises bénéficiaires qui devront en assumer les coûts d’entretien. Une formule signée Société du Plan Nord (SPN).

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La SPN a tout de même assumé le gros de la remise à niveau en contribuant près de 135 000$ au projet, tandis que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs y allait d’un autre 54 000$, pour une facture totale de 190 000$ d’argent public.

N’empêche, ce sont les entreprises utilisatrices qui se partageront les frais d’entretien : BHP Billiton, Tembec, une demi-douzaine de sociétés d’exploration minière et une société forestière. Un « projet-pilote » de partage de coûts qui pourrait devenir « le modèle d’exploitation des infrastructures routières » sur le territoire du Plan Nord, à en croire le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand.

C’est exactement ce que compte continuer à faire la SPN : rassembler les partenaires concernés afin qu’ils partagent le coût des infrastructures d’accès avec les instances publiques. En ces temps difficiles où les financements demeurent faméliques, c’est la seule façon pour les sociétés d’exploration de faire pousser de nouvelles « tentacules » sur les grands axes que sont la Route de la Baie James, la Route du Nord ou la Transtaïga.

« C’est le genre d’intervention qu’on fait », dit Robert Sauvé, président-directeur général de la Société du Plan Nord. « Quand il y a trois ou quatre entreprises qui sont prêtes à travailler ensemble, on va regarder ce qu’on faire pour leur faciliter la vie, autant au niveau des permis, des tracés, que pour vérifier s’il n’y aurait pas des compagnies forestières ou des pourvoiries qui pourraient partager le chemin avec elles. »

Contrairement à la Société de développement de la Baie James, qui peut prendre des participations dans le capital-actions des sociétés d’exploration, la SPN a davantage un rôle d’entremetteuse, même si elle peut se porter acquéreuse d’infrastructures, comme en témoigne le rachat des installations de Pointe-Noire en février dernier, pour près de 67 millions.

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