Nada Nasreddine s'investit dans ses pharmacies

Publié le 17/11/2012 à 00:00

Nada Nasreddine s'investit dans ses pharmacies

Publié le 17/11/2012 à 00:00

Par Les Affaires

Nada Nasreddine

Nada Nasreddine, 45 ans, est à la tête de deux importantes pharmacies de la chaîne Pharmaprix, à Montréal. Néanmoins, elle estime devoir travailler toujours plus fort pour maintenir son chiffre d’affaires.

Ses pharmacies ont pignon sur rue. Celle de Kirkland, dont elle est propriétaire depuis 16 ans, compte 9000 pi2 et celle de Beaconsfield, achetée il y a 10 ans, fait 17 000 pi2 ! Elles sont ouvertes entre 11 et 12 heures par jour, 7 jours sur 7.

Cela dépasse les rêves les plus fous de la petite fille, qui s’imaginait déjà, dans son Liban natal, devenir pharmacienne et avoir sa propre pharmacie.

Quatre ans après avoir décroché son diplôme au Québec, elle s’est lancée dans l’aventure. Seize ans plus tard, elle emploie 80 personnes dont une dizaine de pharmaciens.

Si elle en est là aujourd’hui, c’est qu’elle n’a pas ménagé sa peine et a su faire les investissements nécessaires «pour optimiser la productivité». Des investissements financiers mais aussi de sa personne !

Elle a notamment acquis une machine Scriptpro, qui se charge de compter les médicaments et de les mettre en contenant, une tâche habituellement réalisée par des assistants techniciens en pharmacie. Le gain de productivité est évident.

Nada Nasreddine vit dans le quartier où sont installées ses pharmacies. Elle s’investit beaucoup dans sa communauté. Conséquence : ses pharmacies sont devenues une destination de magasinage naturelle pour bien des habitants. Une forme de « garantie contre la concurrence», dit la pharmacienne.

Bon service et prévention

Pour faire face à la «compétition féroce », elle mise sur des «services à valeur ajoutée : donner le bon conseil, être là quand les patients ont une question à poser, faire de la prévention, etc.

Ce mois-ci, les patients seront sollicités pour remplir un test afin de vérifier qu’ils ne sont pas atteints par le diabète comme le sont 200 000 Québécois à leur insu.

Malgré sa réussite professionnelle, Nada Nasreddine trouve que les temps sont durs. Le plus difficile : « La pression exercée par les payeurs et le manque de reconnaissance de notre travail par l’État et les compagnies d’assurance privées, qui veulent toujours s’attaquer à notre rémunération».

Une des manifestations de ces «pressions » : la baisse des allocations professionnelles (ou ristournes appliquées par les fabricants de médicaments génériques) imposée par le gouvernement provincial.

C’est une des raisons pour lesquelles la quadragénaire, au lieu de pouvoir retirer les fruits de plusieurs années d’investissements, est obligée « de travailler plus fort pour gagner le même niveau de revenu qu’avant».

 

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