Des microbrasseries où il fait bon brasser des affaires

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Septembre 2016

Des microbrasseries où il fait bon brasser des affaires

Offert par Les Affaires


Édition du 10 Septembre 2016

Par Claudine Hébert

Cocktail, 5 à 7, lunch d'affaires, sortie de bureau, fête de Noël, plusieurs (bonnes) raisons motivent les entreprises à choisir une microbrasserie comme lieu de rendez-vous. Voici une sélection d'adresses qui ont investi pour recevoir les groupes.

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SHAWINIGAN

Chaleureux salon

La connotation diabolique de la microbrasserie Le Trou du diable, à Shawinigan, n'a jamais porté malheur à l'entreprise. Bien au contraire ! Depuis sa création en 2005, elle a récolté plus d'une trentaine de prix internationaux pour ses bières. L'établissement est doté d'une salle privée, le salon Wabasso, où des groupes de 20 à 150 personnes peuvent venir goûter aux célèbres produits de la maison. Un petit bijou qui a coûté 100 000 $ pour satisfaire toutes les demandes. «Ce salon a été aménagé pour répondre à tous les types d'événements. Que ce soit une conférence avec projection, une formation, un lancement de produits, un conseil d'administration, un 5 à 7, tout se fait ici», soutient Stéphanie Mercier, membre de l'équipe marketing du Trou du diable. Les fêtes de Noël s'enchaînent les unes après les autres de novembre à janvier. «La salle est réservée plus de six fois par semaine et jusqu'à deux fois par jour durant cette période», ajoute-t-elle.

SAINT-HYACINTHE

En attendant le déménagement

Les agrandissements et déménagements sont le lot de plusieurs microbrasseries qui doivent composer avec une croissance plus rapide que prévu. C'est le cas de la microbrasserie Les Brasseurs du monde, à Saint-Hyacinthe, qui doit déménager cet automne après seulement cinq ans d'activité. L'entreprise, qui s'est fait connaître mondialement avec sa bière Big Ben Porter, doublera de superficie. Elle occupera le même toit que l'entrepôt Vins en Vrac, propriété de la Maison des Futailles. La microbrasserie prévoit injecter plus de 2 millions de dollars dans le déménagement. Son salon de dégustation Le Picoleur sera agrandi. «Les plans ne sont pas encore fixés. Mais d'ores et déjà, il s'agit d'une salle qui pourra servir à des cocktails. La présente salle reçoit déjà de deux à trois groupes par semaine, du mercredi au samedi, de septembre à mars», indique Marie-Josée Lefebvre, adjointe à la direction chez Les Brasseurs du Monde. L'ouverture d'un resto-bar est également prévue pour le printemps 2017. En attendant, les organisations privées et publiques qui louent l'espace pour leurs activités peuvent bénéficier d'un service traiteur.

QUÉBEC

Apportez votre lunch

Connaissez-vous beaucoup de microbrasseries qui vous invitent à venir boire leur production pour accompagner votre propre lunch ? C'est la formule que propose depuis près de 20 ans la microbrasserie La Barberie, dans le quartier Saint-Roch, à Québec. «On fournit même à nos clients une liste des divers restaurants du quartier qui font la livraison», précise Isabelle Rodrigue, responsable du marketing de l'établissement. L'endroit, qui dispose d'une petite salle privée pour 25 personnes, accueille au moins trois fois par semaine des groupes en provenance d'entreprises privées et publiques qui sont situées à distance de marche de l'établissement. Utilisée pour des 5 à 7, la petite salle permet également la tenue de réunions, de conseils d'administration et de conférences avec projections.

MONTRÉAL ET TROIS-RIVIÈRES

À votre santé, ma soeur !

L'équipe des succursales Bistro-Brasserie Les Soeurs Grises (Montréal et Trois-Rivières) a développé un concept qui plaît aux entreprises. À preuve, plus de 70 % de la clientèle qui franchit les portes des deux établissements est composée de gens d'affaires. Prenons d'abord la succursale de Montréal, installée rue McGill, dans Griffintown. «Plus d'un demi-million de dollars ont été investis en 2011 pour aménager l'endroit qui est pourvu d'une brasserie artisanale, d'une salle à manger et d'une mezzanine. Cette dernière peut accueillir des groupes de 30 personnes», indique Raphaël Richard, responsable du marketing pour le groupe BBLSG. Cette section, précise-t-il, est meublée de sofas et de tables rondes. Un rideau opaque peut également être utilisé pour que la rencontre soit davantage privée. Cette section est régulièrement employée pour des 5 à 7 qui précèdent une visite des infrastructures brassicoles. À noter : il est possible de réserver l'ensemble des 150 places de l'adresse montréalaise.

Du côté de Trois-Rivières, l'établissement a ouvert ses portes au printemps 2016. Un investissement de près de trois quarts de million de dollars. Ici, au coeur du centre-ville en plein boom commercial, la succursale est dotée d'une salle privée pouvant contenir 40 personnes. Un espace vitré, bien insonorisé, donne vue sur les activités artisanales brassicoles de l'établissement. «La salle peut ainsi servir de lieu pour des rencontres plus formelles et plus privées. Et compte tenu de la proximité (à pied) du Centre des congrès du Delta de Trois-Rivières, on souhaite collaborer avec les organisateurs d'événements afin de proposer à leurs participants des ateliers de dégustation de nos produits ainsi que des visites des lieux en compagnie de notre maître brasseur», indique M. Richard. Il est à noter que l'équipe de BBLSG travaille en collaboration avec des fournisseurs d'équipements multimédias pour faciliter les présentations, et ce, aux deux adresses.

JOLIETTE

Un petit air anglais... dans Lanaudière

Lanaudière n'est pas la région du Québec où l'on s'attend à voir un intérêt marqué pour l'héritage britannique. Et pourtant, c'est la raison d'être de la Brasserie artisanale Albion, à Joliette. Depuis l'ouverture en 2010, les frères copropriétaires Jason et Steven Buissières (notre photo) se consacrent à l'élaboration de bières et de plats d'inspiration britannique avec une touche lanaudoise. Des bières, précisons-le, qui ne se vendent nulle part ailleurs que sous le toit de l'établissement. Bien que la brasserie ne dispose d'aucune salle fermée, une section semi-privée pouvant contenir une cinquantaine de personnes permet de recevoir des groupes qui souhaitent se réunir à l'écart des autres clients, indique Jason Buissières. Plus d'une dizaine d'entreprises locales réservent chaque saison cet espace pour leurs 5 à 7, cocktails et fêtes de bureau. Cette maison centenaire, qui appartenait jadis à un notaire, est équipée de deux terrasses d'une capacité totale de 100 places, dont on dit, foi des propriétaires, qu'elles sont les plus belles en ville...

BAIE-COMEAU

Une Uapishka, svp !

Uapishka est le nom innu des monts Groulx, l'un des joyaux de la Côte-Nord. C'est aussi le nom de la savoureuse bière blanche que sert la microbrasserie St-Pancrace, installée au centre-ville de Baie-Comeau depuis 2013. Ce lieu est très fréquenté par la communauté d'affaires de la région. «Cette clientèle occupe au moins 20 % des 60 places de l'établissement à l'heure du souper, du lundi au vendredi. Le jeudi, lors du 5 à 7, l'endroit est presque exclusivement occupé par les membres de la Chambre de commerce», dit Pierre-Antoine Morin, copropriétaire. Compte tenu de la popularité de la microbrasserie, la direction limite les réservations de groupe à 30 personnes.

SHERBROOKE

Deux adresses, deux personnalités

Quand on ouvre une nouvelle microbrasserie dans un quartier où les entreprises abondent, cela vaut la peine d'investir non seulement dans la salle à manger, mais aussi dans l'aménagement d'une salle privée. Parlez-en aux proprios de la deuxième succursale de la microbrasserie Siboire Jacques-Cartier, à Sherbrooke. L'entreprise a consacré plusieurs milliers de dollars à une salle privée d'une capacité de 40 personnes. Et ça rapporte. «Cet espace est réservé au moins deux fois par semaine», soutient Christian Gouin, gérant de la succursale Siboire Jacques-Cartier qui a ouvert ses portes en août 2014. L'endroit, orné de grandes fenêtres en accordéon avec vue sur le parc, reçoit régulièrement des conseils d'administration, des réunions de comité et des formations du réseau universitaire. La salle est également populaire pour tenir des événements plus festifs. Des visites des infrastructures, où se réalise 60 % de la production de la microbrasserie, peuvent aussi être organisées sur demande.

L'autre adresse, le Siboire Dépôt, logé dans une ancienne gare de Sherbrooke, accueille aussi les entreprises depuis son ouverture, en 2007. Cet établissement du centre-ville, au décor tout de bois et de cuir, propose pour sa part une mezzanine d'une quarantaine de places. Ici aussi, la clientèle d'affaires réserve l'espace près de deux fois semaine, «à la différence qu'il s'agit principalement d'événements conviviaux de types 5 à 7 et partys de bureau», indique Antoine Desharnais, gérant de la succursale Siboire Dépôt.

SAINT-JOSEPH-DU-LAC

Du champ aux verres de bière

Depuis plus de 20 ans, le couple d'agriculteurs André Lauzon et Sylvie D'Amours (l'actuelle députée caquiste de Mirabel) a multiplié les façons de cultiver ses champs de Saint-Joseph-du-Lac. Il y a eu les choux, les pommes, la courge, le raisin et, depuis peu, l'orge qui sert à la production de la microbrasserie Vents d'Ange. «Plus de 50 000 $ ont été investis au cours des quatre dernières années pour réorganiser nos infrastructures d'accueil : la microbrasserie, la salle de vinification et le bistro», indique Catherine Lauzon, qui assure la relève de l'entreprise familiale. La salle multifonctionnelle, qui peut contenir jusqu'à 75 personnes, est louée plus de 80 % du temps à des entreprises de la région, précise la propriétaire. Avis aux intéressés : le calendrier affiche presque complet les vendredis et les samedis des mois de novembre et de décembre pour les fêtes de bureau.

CHAMBLY

Un petit coup au musée

Depuis que la direction de la microbrasserie Bedondaine et Bedons Ronds, à Chambly, a agrandi son établissement en mai 2015, le nombre d'événements d'affaires privés et de participants y a triplé. «Cet investissement de plus de 75 000 $ nous a permis d'aménager un espace privé pouvant recevoir 40 personnes, soit trois fois plus de gens que pouvait accueillir l'ancienne salle», indique le propriétaire, Nicolas Bourgault. L'établissement, qui abrite également un musée de plus de 26 000 articles liés à la bière, est régulièrement l'hôte d'au moins deux événements par semaine. Ce sont essentiellement des groupes qui recherchent un pub original pour leurs 5 à 7 et fêtes de bureau. En effet, la plupart des objets rattachés à l'histoire québécoise de la bière sont désormais exposés dans la nouvelle salle. En plus du service de restauration servi sur place, les organisations qui le souhaitent peuvent bénéficier d'un service de traiteur.

GATINEAU

La brasserie des fonctionnaires

Depuis des décennies, la Place Aubry, au coeur du Vieux-Hull, propose bars, restos, cafés qui attirent une clientèle des deux côtés de la rivière des Outaouais. C'est encore le cas avec la brasserie artisanale Gainsbourg qui a ouvert ses portes en 2013. Installée à quelques pas des principales tours de bureaux de la fonction publique fédérale, la brasserie et ses deux salles privées à l'étage sont très populaires à l'heure du lunch et à celle des 5 à 7, soutient René Lessard, copropriétaire de l'établissement. La salle Riopelle, qui peut recevoir jusqu'à 70 personnes, ainsi que la salle du Moulin, qui s'adresse à des groupes de 25 personnes, sont réservées au moins trois fois semaine. Ces deux salles privées, dont l'aménagement a coûté plus de 75 000 $, se prêtent, bien sûr, à des événements festifs. Mais également à des présentations de produits, à des formations, à des conseils d'administration et à des conférences.

LAC-BEAUPORT

Le cachet de la société mère

Depuis l'ouverture de la microbrasserie de Lac-Beauport il y a 11 ans, l'équipe d'Archibald a fait du chemin ! Plus de 90 % de la production est désormais réalisée dans une usine construite au coût de six millions de dollars à Val-Bélair en 2012. Et trois autres adresses (des restaurants sans infrastructure brassicole) ont vu le jour à Sainte-Foy, à l'aéroport de Montréal et à Trois-Rivières. Malgré tout, l'établissement de Lac-Beauport, qui conserve l'autre partie de la production, continue d'exercer un vif attrait auprès de la clientèle d'affaires. Et ce, même s'il n'y a aucun espace privé, à l'exception d'une section légèrement surélevée pouvant contenir une soixantaine de personnes. «Que ce soit pour un 5 à 7 ou un lunch d'affaires, on reçoit près de 20 réservations par semaine de la part d'entreprises du centre-ville de Québec qui recherchent un endroit festif en villégiature», souligne France Taschereau, responsable du marketing pour le groupe Archibald Microbrasserie Restaurant. L'équipe de la société mère est d'ailleurs très souple en début de semaine, insiste-t-elle. La vaste terrasse de plus de 250 places et la salle à manger qui compte autant de places assises peuvent être réservées en totalité.

SAINT-HYACINTHE

Demandez la section IV

Depuis son inauguration en février 2014, cette salle multifonctionnelle (la section IV) de la microbrasserie Le Bilboquet, à Saint-Hyacinthe, est réservée au moins deux fois semaine par une entreprise ou une organisation. Un calendrier très chargé de septembre à mai. Aménagée au coût de 50 000 $, cette pièce ensoleillée peut recevoir une trentaine de personnes. «Elle est largement utilisée pour des réceptions de bureau, des 5 à 7, mais aussi pour des conférences de presse, de courtes formations, des conseils d'administration, notamment ceux auxquels je siège», dit le propriétaire des lieux, François Grisé. Les groupes qui en font la demande (un sur trois en général) peuvent également visiter les lieux de production de l'établissement fondé en 1990.

MONT-TREMBLANT

Une adresse populaire

Depuis son ouverture il y a 20 ans, la microbrasserie Saint-Arnould, à Mont-Tremblant, a toujours été un lieu privilégié pour les réunions hors des heures de travail, malgré l'absence d'un espace réservé à cette fin. L'établissement offre depuis deux ans une section d'une quarantaine de places, qui peut être séparée de la salle à manger par un grand rideau. «Les clients nous le demandaient depuis longtemps. Cette configuration est utilisée au moins une fois par semaine», souligne le propriétaire, Sylvain Robitaille. Éventuellement, dit-il, un projet pour aménager une salle privée sera envisagé. «Pour le moment, des investissements majeurs de plus d'un demi-million de dollars sont consacrés à nos nouvelles aires de fabrication, situées à 10 minutes de l'actuelle microbrasserie. Un investissement qui va permettre de tripler la production de bières», explique M. Robitaille. Au moins un groupe sur trois, presque un sur deux, demande à visiter les aires actuelles de fabrication lors de son passage à la microbrasserie, souligne M. Robitaille.

FRAMPTON

La ferme brassicole

Depuis sa création en 2011, la microbrasserie Frampton Brasse, dans Chaudière-Appalaches, propose une activité de dégustation aux entreprises qui la visitent. La ferme cultive d'ailleurs elle-même l'orge et le houblon qui servent à la production de ses bières, notamment la Sieur de Léry, couronnée Or au World Beer Awards de 2016. L'endroit est encore plus achalandé depuis l'agrandissement de 2013 - un investissement de 600 000 $ - alors que la capacité de la salle est passée de 10 à 50 personnes. Les aménagements incluent l'ajout d'une terrasse couverte assez grande pour loger 30 personnes. Résultat ? «On reçoit plus d'une douzaine de groupes de septembre à janvier pour des 5 à 7, des cocktails dînatoires et des visites guidées. Ce sont principalement des entreprises locales et des visiteurs de passage lors de colloques ou de congrès dans la région beauceronne», souligne la copropriétaire, Justine Boucher. La microbrasserie travaille en collaboration avec un traiteur qui prépare des bouchées en accord avec les bières de la maison.

SUTTON

Réunion, bière et dodo

Très peu de microbrasseries au Québec permettent de boire, manger, se réunir... et dormir sur place. C'est l'avantage de l'Auberge Sutton Brouërie, qui a ouvert ses portes en mai 2015. En fait, l'auberge existe depuis 2012. Ses nouveaux propriétaires y ont ajouté une microbrasserie de bières à levures sauvages, un investissement de près de 1 M$. Jusqu'à maintenant, un peu moins d'une douzaine d'entreprises ont utilisé la nouvelle infrastructure comme lieu de rencontre. «Ce sont principalement des entreprises du Grand Montréal et de la région de Sherbrooke qui se sont déplacées», souligne Élise Bourduas, directrice générale et copropriétaire de l'établissement. Outre les aires de production, l'auberge abrite une salle à manger avec formule bistro, une salle de réunion pour 15 personnes au maximum et huit chambres avec mezzanine (petit-déjeuner inclus).

→ En mai 2016, 148 petits brasseurs et artisans brasseurs détenaient un permis de la Régie des alcools du Québec, comparativement à 31 en 2002.

Source : Association des microbrasseries du Québec

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