Pellerin Potvin Gagnon chez l'oncle Sam

Publié le 27/04/2013 à 00:00, mis à jour le 25/04/2013 à 15:40

Pellerin Potvin Gagnon chez l'oncle Sam

Publié le 27/04/2013 à 00:00, mis à jour le 25/04/2013 à 15:40

Mathio Pellerin et Charles Pellerin de Pellerin Potvin Gagnon [Photo : Gilles Delisle]

La firme Pellerin Potvin Gagnon (22e rang), de Victoriaville, a des clients partout au Québec. Mais pas uniquement. Ce cabinet qui comprend 75 employés et actionnaires possède une clientèle de grandes et moyennes entreprises principalement dans le domaine manufacturier, dont certaines sont en Ontario et aux États-Unis ou ont des filiales à l'étranger.

Assez pour pousser, il y a plusieurs années, l'associé directeur général et fils d'un des fondateurs du cabinet créé en 1957, Mathio Pellerin, à passer l'examen pour obtenir l'équivalent du titre de CPA américain.

La firme a ainsi pu ajouter à sa gamme le service de fiscalité américaine. «Notre objectif est d'offrir un service clés en main à nos clients et de les accompagner le plus loin possible dans leurs activités», explique Mathio Pellerin.

Aujourd'hui, le cabinet connaît une croissance supérieure à 10 % par an, et il a doublé ses effectifs de 2000 à 2013. «On a atteint une masse critique qui nous permet de faire face au changement des normes comptables. Nous pouvons avoir des personnes qui s'occupent à temps plein de suivre l'évolution des normes et de faire la formation interne adéquate», indique Charles Pellerin, président de la firme et frère de Mathio Pellerin.

Cap sur la relève

Dotée d'une expertise en évaluation depuis cinq ans, la firme travaille beaucoup sur les achats et ventes d'entreprises. «C'est un créneau fort, notamment en raison de la problématique de la relève qui génère beaucoup de transactions. Ce secteur amène de nouveaux clients régulièrement», souligne Mathio Pellerin.

Par ailleurs, les services de PPG revêtent un volet conseil (redressement, démarrage d'entreprise, financement, fusion-acquisition), un volet fiscalité, comptabilité et un volet droit corporatif et commercial assuré par des partenaires avocats. Des notaires travailleront également en exclusivité pour la firme à partir du 1er juin prochain.

Pour ce qui est de l'avenir, le cabinet n'envisage pas de déménager ou d'ouvrir un bureau ailleurs. «À Victoriaville, nous sommes proches de Montréal, de Québec et de Sherbrooke, nos principaux bassins de clients, et ce qui nous importe est d'offrir les mêmes services partout au Québec. C'est plus facile de s'en assurer et de travailler en harmonie quand tout le personnel est réuni au même endroit», indique Charles Pellerin.

Rester indépendant

Si sa stratégie est plutôt à la consolidation des activités actuelles, la firme reste ouverte à l'idée d'une acquisition même si rien n'est en cours. Le cabinet voit d'ailleurs plutôt d'un bon oeil le mouvement de consolidation du secteur, qui «rehausse l'image de la profession grâce à de plus gros bureaux structurés et professionnels», selon Mathio Pellerin.

PPG apprécie de compter parmi les cabinets de taille suffisante pour «rester indépendant». «On n'a pas de problème de relève, l'âge moyen étant d'une quarantaine d'années chez nous, on n'a donc pas de crainte de se faire racheter à court terme», concluent les deux frères.

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