On ne cesse d'arguer que l’absentéisme au travail, c’est-à-dire les absences évitables, habituelles et souvent imprévues, augmentent avec les années. Pourtant, on en parle dans Les Affaires depuis 1944! À ce rythme, on pourrait penser que le taux d'absentéisme a atteint des niveaux records... mais non.
Ce qui change, ce sont les facteurs associés aux taux d’absence qui intéressent les employeurs. En effet, avec le temps, le stress et la dépression, l'alcoolisme et la toxicomanie ont remplacé les maux de dos, la grippe et les accidents, selon les derniers chiffres de Statistique Canada. «L'absentéisme a toujours préoccupé les entreprises.
Ce qui est de plus en plus grave, ce sont les absences liées à des problèmes de santé mentale», disait un conseiller en gestion des ressources humaines au Groupe-conseil Aon en 1999 dans Les Affaires.
À relire, notre dossier: Santé psychologique: prévenir plutôt que guérir