Vanico-Maronyx mise sur le design et sur la nature québécoise

Offert par Les Affaires


Édition du 11 Mars 2017

Vanico-Maronyx mise sur le design et sur la nature québécoise

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Édition du 11 Mars 2017

La collection Origine de Vanico-Maronyx a vu le jour en 2014 dans le cadre de l’Empreinte québécoise.

Après le mobilier de salle de bains Origine qui réunit du bois d'eau issu de la drave et de l'ardoise noire du Québec, Vanico-Maronyx lancera l'automne prochain une collection inspirée de la neige québécoise. Une autre signature forte pour cette entreprise de Terrebonne qui a mis le design au coeur de ses activités.

«Nous partons de thématiques qui nous ressemblent pour créer des produits ayant un style distinctif et de la personnalité», dit Robert Gauvreau, président de Vanico-Maronyx, qui a retenu les services de la firme de design industriel Morelli.

«Quand il y a une grosse tempête de neige, tout s'arrête, poursuit-il en parlant de ce qui inspire sa prochaine collection. Après la tempête qu'est la journée des gens occupés, la salle de bains devient un lieu de ressourcement où tout s'arrête un peu aussi.»

En janvier, la PME de 90 employés a été sélectionnée par le gouvernement du Québec pour faire partie de la stratégie performe. Cette stratégie vise à soutenir la croissance d'entreprises innovatrices et à accélérer la réalisation de leurs projets.

Vanico-Maronyx a d'ailleurs un gros projet sur la table puisqu'elle se prépare à emménager en janvier 2018 dans une usine deux fois plus grande et plus automatisée. Il s'agit d'un investissement de dix millions de dollars qui entraînera la création de 20 emplois.

L'Empreinte québécoise

L'entreprise a jeté les bases du concept de sa future collection lors de sa deuxième participation à l'Empreinte québécoise, une démarche collaborative de design et d'innovation. Pilotée par INÉDI, le centre collégial de transfert de technologie du Cégep régional de Lanaudière, cette démarche favorise le développement de produits avant-gardistes, écoresponsables et porteurs d'une identité culturelle bien définie.

«Ces produits font une interprétation moderne des racines québécoises, décrit Véronique Paradis, designer industrielle et chercheuse à INÉDI. Ainsi, chaque meuble issu de l'Empreinte raconte une histoire, comme la chaise Husky du fabricant G-Romano, dont la forme évoque les traîneaux à chiens.»

Les entreprises participantes, qui ne sont jamais des concurrentes directes, travaillent ensemble au cours d'ateliers de codesign, ce qui leur permet de sortir de leur terrain de jeu habituel. Elles présentent aussi leurs concepts à des détaillants dans le cadre d'une formule du type Dans l'oeil du dragon. Leur parcours de 18 mois culmine avec une participation à une foire commerciale.

Mobilier Ambrozia, Arboit-Poitras et Julien Beaudoin figurent parmi les fabricants qui font partie de la troisième cohorte, en route depuis février.

Une collection repensée

Saluée pour son design innovateur, la collection Origine de Vanico-Maronyx a vu le jour en 2014 dans le cadre de l'Empreinte québécoise.

«Avec ses lignes asymétriques et ses matériaux organiques, elle a été bien accueillie et a beaucoup fait parler d'elle, dit Robert Gauvreau. Toutefois, les ventes de certains produits n'ont pas été à la hauteur des attentes.»

Notamment, des consommateurs jugeaient la profondeur du lavabo insuffisante. L'entreprise a donc lancé un modèle de comptoir-lavabo plus profond. Pour le mobilier, elle a ajouté un deuxième choix de bois, du frêne récupéré. «Ces ajouts ne trahissent pas la collection et procurent des solutions de rechange aux clients», estime le dirigeant.

Sa PME revisite également la mise en marché de ses produits haut de gamme, achetés pour des projets où des designers d'intérieur sont souvent impliqués.

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