Cahier auto: En voiture avec: Pierre Marchand, ex-propriétaire de Musique Plus et ancien président d'Archambault Musique

Offert par Les Affaires


Édition du 16 Août 2014

Cahier auto: En voiture avec: Pierre Marchand, ex-propriétaire de Musique Plus et ancien président d'Archambault Musique

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Édition du 16 Août 2014

Par Claudine Hébert

«Je rêve d'une Aston Martin, la voiture de James Bond»- Pierre Marchand

Pierre Marchand, ex-propriétaire de Musique Plus et ex-patron d'Archambault Musique. Sur le point de lancer une toute nouvelle boîte de production télé, musique et spectacles, il ne se passionne pas seulement pour le milieu artistique. C'est un grand collectionneur de voitures - particulièrement des bolides britanniques - qui, au quotidien, conduit une Tesla S et une Audi S8.

LES AFFAIRES - D'où vous vient cette passion pour les voitures ?

PIERRE MARCHAND - D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré les automobiles. Mon frère et moi avions une petite voiture à batterie lorsqu'on était enfants. Ma grand-mère, qui l'avait conservée, me l'a redonnée juste avant son décès. J'avais aussi une importante collection de voitures miniatures Corgi et Dinky Toys. La plupart de ces voitures étaient des modèles britanniques. J'étais déjà fou des Jaguar...

L.A. - Quelle a été votre première voiture ?

P.M. - Je me suis acheté une Triumph TR7 en 1982. Et je l'ai toujours 32 ans plus tard ! Il s'agit du tout dernier modèle fabriqué par l'usine. J'en prends un soin fou, tout comme des autres voitures de ma collection. Je m'en sers encore pour faire quelques balades le week-end. Elle est dans un état d'origine exceptionnel. D'ailleurs, elle dépasse à peine les 51 000 km à l'odomètre.

L.A. - Plusieurs de vos voitures de collection sont européennes, pourquoi ?

P.M. - Les deux tiers de ma collection sont des voitures britanniques telles que l'AC, la Triumph, la Lotus, l'Austin Healey et particulièrement la Jaguar. J'étais sûrement britannique dans une autre vie... J'ai toujours été attiré par le look et le design de ces voitures. Et le plaisir de les conduire compense amplement leur réputation hasardeuse en matière de fiabilité mécanique.

L.A. - Quelle voiture manque à votre collection personnelle ?

P.M. - Je rêve d'une Aston Martin DB5, la voiture de James Bond dans les films Goldfinger et Thunderball. Mais compte tenu de la popularité de ce modèle, son prix a décuplé au cours des dernières années. Les voitures de collection n'intéressent plus seulement les amateurs d'automobiles. Les investisseurs, particulièrement ceux qui viennent d'Asie, ont métamorphosé le marché. En Europe, les voitures de collection sont une valeur reconnue. Les investisseurs achètent désormais des parts afin de détenir un pourcentage d'une voiture, voire d'une collection complète.

L.A. - Que conduisez-vous dans la vie de tous les jours ?

P.M. - J'ai deux voitures, une pour l'été et une pour l'hiver. Pour la saison estivale, j'ai une Tesla modèle S depuis un an. J'ai découvert cette marque lors de l'événement Pebble Beach Concours d'Elegance, en 2006. Le constructeur californien y avait présenté ses prototypes roadster. J'ai rapidement été conquis. Dès que le modèle S a été commercialisé au Canada, je l'ai acheté. C'est une quatre portes performante dont la technologie a beaucoup d'avance sur la concurrence. L'environnement sonore, y compris plusieurs services de musique en continu, est aussi un avantage pour un amateur de musique comme moi. Dommage toutefois que les canaux offerts par la console ne diffusent pas davantage de musique francophone.

L.A. - Et en hiver, que conduisez-vous ?

P.M. - Pendant des années, j'ai eu des SAAB. Du moins jusqu'à ce que le constructeur suédois passe sous le contrôle de GM en 2000. Par la suite, j'ai eu un coup de coeur pour Audi. Actuellement, je possède une Audi S8. J'adore son design, ses attributs mécaniques et ses performances. L'option de la chaîne stéréo Bang & Olufsen est également très importante dans mon choix.

L.A. - Parcourez-vous de nombreux kilomètres en auto ?

P.M. - Pas tant que ça. Je fais environ quelque 20 000 km par année. Je n'aime pas passer de longues heures derrière le volant. Cela ne m'empêche pas d'apprécier les belles routes scéniques. Chaque année en septembre, le village de Stowe, dans le Vermont, présente le British Invasion, une exposition de voitures britanniques anciennes. J'en profite pour emprunter la fameuse route 108 qui relie Jeffersonville à Stowe. Lors de mes nombreuses visites à Cannes, en France, pour divers festivals de musique, j'ai souvent eu l'occasion de parcourir la Grande Corniche entre Nice et Monaco dans une voiture louée. Je rêve un jour de faire le même trajet au volant d'une de mes voitures de collection. Pourquoi pas à bord de ma future Aston Martin DB5 ?

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