Créée en 2008, C2innovations Inc. développe des solutions logicielles de gestion qui aident les départements informatiques des entreprises à gérer les inventaires, les incidents ou les catalogues de services de leurs systèmes en TI. « Nous sommes passés de 12 à 20 employés en quelques années. Nous touchons aujourd’hui près de 350 clients au sein de plusieurs industries : gouvernement, banques, éducation, municipalités…», précise Stéphane Lauzière, pdg.
L’entreprise fait désormais face à un défi d’exportation, puisqu’elle réalise pour l’instant 80% de ses revenus (de 2 à 3 M$ de chiffre d’affaires en 2013) au Québec.
« Pour moi, un bon leader est un entrepreneur engagé dans une cause et qui doit avoir une vision », explique-t-il. Sur un marché où les technologies évoluent très vite, le leader en TI doit selon lui être capable de s’adapter et de revoir ses objectifs : « Les langages de programmation et les technologies changent très vite. Il y a quelques années, on ne parlait pas autant de mobilité ou du web, alors que c’est devenu incontournable aujourd’hui », avance-t-il.
Bâtir une association gagnante
C’est pourquoi les leaders en TI doivent être particulièrement à l’écoute des besoins : « L’idée n’est pas développer des fonctionnalités fun à réaliser, mais bien des fonctionnalités que les clients nous demandent », rappelle-t-il.
Un autre défi ? La gestion du capital humain. « Un leader doit savoir bien s’entourer de gens qui vont combler ses faiblesses et trouver les bons joueurs. Pour les conserver, il faut par exemple s’adapter pour offrir une meilleure conciliation travail-vie de famille, un aspect très important pour les nouvelles générations », met en avant M. Lauzière.
Même chose du côté de la direction : « bâtir une association gagnante est un défi, car il faut pour cela partager la même vision, les mêmes enjeux et le même niveau de tolérance au risque. Il faut s’entendre sur les rôles à jouer afin que chacun soit complémentaire », analyse-t-il.
Enfin, en vue d’arriver premier sur le marché, le leader en TI ne doit pas hésiter à mettre en place des processus clairs qui lui permettront de gagner du temps. « Nous avons par exemple revu tout notre processus de vente, en le réécrivant de manière formelle, car nous nous sommes aperçus que nous perdions un temps fou à présenter nos nouveaux produits à des clients qui n’étaient pas intéressés », affirme-t-il.
Pour lui, la vision d’un leader ne donc va pas sans une bonne dose d’action : « Pour réussir, un leader doit avoir une vision à court et long terme mais surtout il doit agir, sinon son projet ne reste qu’un rêve », résume-t-il.
