De nouveaux outils pour les cyberinvestisseurs

Publié le 11/02/2010 à 13:00

De nouveaux outils pour les cyberinvestisseurs

Publié le 11/02/2010 à 13:00

Le courtage en ligne est en vogue. Mais avant de vous lancer tête baissée, il est indispensable d'en comprendre les rouages. Cette série de deux reportages vous aidera à mieux cerner les possibilités de gestion de vos placements sur la Toile.

Internet séduit de plus en plus d'épargnants canadiens : on dénombrait 4,1 millions de comptes en ligne à la fin de septembre 2009, par rapport à 2,7 millions en décembre 2000, une progression de 52 %. Face à la croissance de la demande, les courtiers développent constamment de nouveaux outils.

Voici le dernier cri en la matière, et les mises en garde qui s'imposent.

1- L'accès direct

Il s'agit d'une plateforme informatique qui s'adresse à une nouvelle catégorie d'investisseurs en ligne - les " cyberboursiers " -, plus actifs et prêts à s'exposer à des risques élevés. À l'affût des bonnes occasions, ils effectuent de nombreuses transactions et n'hésitent pas à spéculer.

" Un logiciel les mène au site du courtier, qui lui, les dirige vers les serveurs des Bourses, explique Réjean Paul, président de DayTrader Canada. Tout se fait en temps réel. Ainsi, les investisseurs suivent l'évolution des marchés de minute en minute. "

Cette plateforme fournit aux cyberboursiers de nombreuses informations sur les marchés. Des scanners intégrés au logiciel leur permettent en outre de trier les titres boursiers selon des paramètres précis (moyenne mobile, ratio cours-bénéfice, etc.). Des outils qui facilitent la prise de décisions.

" C'est comme être dans une salle de marché, résume Nicolas Milette, président de Courtage Direct Banque Nationale. Les transactions s'exécutent en temps réel, à la vitesse d'un clic de souris. " Le service accès direct coûte environ 40 $ par mois.

Mise en garde : Il s'adresse aux investisseurs aguerris et particulièrement à l'aise avec les outils informatiques.

2- Outils d'analyse

On peut se procurer des logiciels encore plus performants que ceux offerts avec l'accès direct. " Les meilleurs logiciels offrent des outils d'analyse très pointus, comparables à ceux qu'utilisent les investisseurs professionnels ", dit Steve Leto, président de Transactions Excel. Le coût de ces logiciels varie entre 25 et 130 $ par mois, selon leur degré de sophistication.

Mise en garde : Aucun logiciel ne peut faire le travail à notre place. La décision finale sera toujours prise par un être humain.

3- Initiation virtuelle à la négociation

Confortablement assis devant l'écran de notre ordinateur, on peut suivre les moindres mouvements d'un négociateur expérimenté. Ce service nouveau genre a deux buts : l'éducation et le partage des idées. Son coût ? 189 $ par mois chez DayTrader.

Mise en garde : L'investisseur ne devrait pas croire qu'il deviendra un négociateur expérimenté du jour au lendemain grâce à ce service.

4- Automatisation des transactions

Rares sont les investisseurs qui peuvent se permettre de passer leurs journées devant leur écran d'ordinateur. Mais s'ils sont équipés d'un logiciel qui assure le suivi des marchés, qui enclenche la vente ou l'achat d'un titre lorsque celui-ci atteint un cours donné, ils pourront échanger des actions en tout temps, sans être devant l'ordinateur.

" Certains logiciels permettent de passer des ordres liés, explique M. Milette. L'investisseur peut donc programmer d'avance des ordres en chaîne. " Il peut, par exemple, enclencher une vente dès que l'action de Bombardier atteindra 7 $. Cette vente déclenchera à son tour l'achat d'actions de Quincaillerie Richelieu, si leur cours est inférieur à 25 $.

" C'est comme un pilote automatique, dit M. Milette. Plus besoin de suivre le marché d'heure en heure ou de jour en jour. "

Mise en garde : Une erreur de programmation peut coûter cher !

5- Des outils pour échanger les fonds négociés en Bourse

Les courtiers en ligne ont développé des outils pratiques pour analyser le rendement des fonds négociés en Bourse (FNB).

" Avec les années, les FNB se sont sophistiqués, note Jamal Khalil, directeur régional chez BMO Ligne d'actions. Ils permettent, par exemple, de spéculer sur les devises ou d'investir avec un effet de levier. "

Grâce à de nouveaux outils en ligne, les internautes peuvent plus facilement connaître, comprendre et suivre les fonds négociés en Bourse. Certains courtiers leur proposent même des portefeuilles modèles composés uniquement de ces fonds.

Mise en garde : La règle d'or du placement est de bien connaître le produit dans lequel on investit. Par exemple, dans le cas des FNB spéculatifs, l'investisseur doit comprendre la notion d'effet de levier.

6- De l'information sur mesure

Les internautes ne veulent plus être laissés à eux-mêmes. Ils veulent de l'information sur mesure.

Voilà pourquoi certains courtiers en ligne ont développé des outils de communication sophistiqués. " Ces outils sont de plus en plus proactifs, dit Jamal Khalil. Par exemple, une mise à jour des recommandations d'analystes sera envoyée automatiquement dès qu'il y aura un changement. "

Mise en garde : Il faut s'assurer que l'information trouvée sur le Web est fiable. Il faut connaître sa provenance, puis prendre du recul pour l'analyser.

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