Depuis 2011, Fabien Pelous occupe le poste de vice-président et directeur général chez Air France KLM Canada. Originaire du Languedoc-Roussillon, ce passionné de gastronomie profite de ce moment de carrière pour faire plus ample connaissance avec Montréal. Une ville aux multiples atouts pour les affaires et pour le loisir.
Pour le petit-déjeuner d’affaires, quel endroit suggérez-vous?
FP : Le restaurant de l’Hôtel Saint-James. J’aime le calme des lieux, l’ambiance et le décor de cet immeuble du Vieux-Montréal. De plus, il se trouve à deux pas de chez moi. Ce qui me permet de ne pas avoir à me lever trop tôt le matin.
Pour un dîner d’affaires qui doit marquer un grand coup, où allez-vous?
FP : Pour ce type de repas, direction L’Europea. J’adore cette table Relais & Châteaux où l’on bénéficie du génie de Jérôme Ferrer et de l’excellent service dirigé par Ludovic de Lonca. L’Europea, c’est la célébration à Montréal !
Quelle est votre recette pour décrocher, pour faire fuir le stress?
FP : J’en ai deux. La première, je m’installe au bar de la Cafétéria Las Palmas. Il s’agit d’une cantine colombienne où l’on peut manger du « chiccharon » et des « empanadas » au « ari » tout en buvant un jus de « Lulo ». C’est un endroit dépaysant où il faut obligatoirement être en phase zéro stress pour en profiter. Car ici, la patience est de mise. Don Julio et les cuisinières préfèrent prendre leur temps pour réussir de très bons plats. La deuxième, consiste à me balader au cœur du Marché Jean-Talon. Un bijou de marché où faire les courses et manger sur le pouce sont un vrai délice.
Quel hôtel suggérez-vous à vos invités, à vos fournisseurs, aux clients d’affaires de passage à Montréal?
FP : Montréal regorge de magnifiques hôtels boutiques. Toutefois, mon équipe et moi recommandons systématiquement le Hyatt Regency, situé en plein cœur du quartier des spectacles et des populaires festivals en ville. Un hôtel situé au cœur de l’action, quoi! Cet hôtel est d’ailleurs l’endroit où séjournent les équipages Air France de passage à Montréal.
Justement, y a-t-il un festival qui vous plaît plus particulièrement?
FP : J’ai un faible pour le Festival du Nouveau Cinéma qui se déroule en octobre. Et je ne dis pas cela parce qu’Air France est un partenaire de l’événement. J’aime vraiment ce festival qui nous présente un nouveau cinéma éclectique et créatif. Il nous fait voyager dans d’autres mondes et d’autres univers.
Où aimez-vous le plus regarder un spectacle en ville?
FP : Dans un siège de la Tohu. En plus de présenter un cirque créatif et différent dans un lieu original, cette salle respecte les principes du développement durable. L’endroit dispose de toits verts, d’un potager dans sa cour et d’une balustrade dont les rampes sont constituées d’autos tamponneuses recyclées!
Et côté musée, lequel vous branche le plus?
FP : Définitivement le Musée d’arts contemporains, situé au cœur du Quartier des spectacles. Je suis fasciné par la beauté des lieux et l’exposition actuelle La question de l’abstraction qui regroupe une centaine d’œuvres, dont des peintures, sculptures, dessins, photographies et vidéos.
