Le gouvernement du Québec s’apprête à créer un observatoire international et indépendant pour faire un suivi sur le développement minier dans le Nord du Québec.
L’observatoire servira à informer la population sur les impacts sociaux, environnementaux et économiques des projets miniers situés au nord du 49ème parallèle, sur le territoire couvrant le Plan Nord, a indiqué Robert Marquis, sous-ministre associé aux Mines, lors d’une présentation faite au congrès annuel de l’Association des prospecteurs et investisseurs miniers du Canada (PDA), qui a lieu à Toronto jusqu’au 7 mars.
“Il se fait beaucoup de recherche et nous souhaitons qu’elle soit plus largement diffusée” a expliqué M. Marquis en entrevue à Les Affaires.
L’observatoire sera composé de scientifiques québécois et étrangers, et relié à plusieurs centres de recherche. Il sera dirigé par le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, a précisé M. Marquis. Le projet est dans les cartons depuis 2008 mais il n’a pas encore fait l’objet d’une décision gouvernementale. Mais déjà, l’Université Laval collabore avec le CNRS pour une recherche sur l’environnement en milieu nordique.
Offensive de séduction
Le gouvernement du Québec a déployé d’intenses efforts cette année dans sa participation à PDAC, auquel assiste un nombre record de 28,000 participants dont 30% viennent de l’étranger.
Afin d’attirer les investisseurs et des minières, le premier ministre Jean Charest s’est rendu sur place et a passé deux jours à PDAC. Il eu plusieurs rencontres privées avec des minières et prononcé un discours devant le Canadian Club, où il a parlé du Plan Nord comme d’un “nouvel espace économique pour le Québec” et un des rares territoire vierge dans le nord de la planète”. Le président d’Investissement Québec ainsi que le ministre délégué aux Mines, Serge Simard, l’accompagnaient.
De plus, le ministère des Ressources naturelles a livré une présentation spéciale qui a fait salle comble.
