Mine et usine
Le projet Whabouchi produira du concentré de spodumène à partir d’une mine à ciel ouvert située àè 25 kilomètres de Nemaska, dont la durée de vie a été établie à 18 ans. Le concentré sera ensuite transporté par camion et train à une usine de transformation basée à Salaberry-de-Valleyfield, à 50 kilomètres au sud-ouest de Montréal.
Au départ, l’usine n’était pas prévue. Mais depuis qu’on a trouvé la technologie par électrolyse, ce modèle s’est imposé, a expliqué M. Bourassa. Ce qui réjouira sans doute les partisans de la deuxième et troisième transformation au Québec.
Le nombre d’emplois directs prévu est de 140 à la mine et de 75 à l’usine.
Nemaska doit publier une étude de faisabilité définitive au cours du mois de décembre 2012.
Elle prévoit ensuite bâtir une usine-pilote de 15 millions $ en 2013, dans le but de sécuriser les ententes avec les acheteurs de son produit.
Le coût en immobilisation du projet est de 454 millions $. Nemaska prévoit le financer à travers les sources suivantes : au moins 20% viendra de son partenaire chinois Tianqui (un producteur-transformateur chinois de lithium) 20% d’Investissement Québec, 10% d’autres investisseurs institutionnels, 10% de la direction - dont 3,6% de la nation Crie - et 40% de l’acheteur éventuel.
Le projet Whabouchi est l'un des dépôts de lithium les plus riches au monde, second derrière le projet Greenbushes de Talison Lithium en Australie.
Il est aussi le deuxième projet de lithium à entrer dans la chaîne de production mondiale de lithium, après Canada Lithium. La mine Québec Lithium est prévue fin 2013, tandis que Wahbouchi devrait démarrer en 2014.
