La Caisse mise sur les mines québécoises

Publié le 21/11/2012 à 13:05, mis à jour le 29/03/2013 à 16:55

La Caisse mise sur les mines québécoises

Publié le 21/11/2012 à 13:05, mis à jour le 29/03/2013 à 16:55

Par Suzanne Dansereau

Il a toutefois énuméré les quatre critères qui motiveront les nouveaux investissements de la Caisse:

1. les candidates devront prouver qu’elles sont concurrentielles au plan mondial;

2. Elles devront être composées d’équipes de gestion solides;

3. Elles devront offrir des perspectives de rendement à long terme;

4. Elles devront présenter un niveau de risque acceptable.

Un grand besoin

Cette intention tombe bien pour l’industrie minière québécoise, car plusieurs projets au Québec à l’heure actuelle, notamment sur le territoire du Plan Nord, sont à l’étape du développement. Les minières ont besoin de financement. Or, dans le contexte économique mondial actuel, elles peinent à en trouver. L’incertitude quant aux futurs impôts miniers au Québec n’aide pas non plus.

LesAffaires.com a appris que la Caisse a récemment renforcé son équipe d’experts dans le secteur minier: elle a recruté plusieurs géologues, ingénieurs, metallurgistes et banquiers, dont l’ex-responsable du secteur minier au Fonds de solidarité FTQ Dany Pelletier, nommé cet été.

Selon nos informations, la Caisse aurait déjà réalisé un investissement dans le cadre d’une nouvelle enveloppe budgétaire de plusieurs millions de dollars.

L’annonce de M. Sabia , faite sans tambour ni trompette, semble avoir pris par surprise Denis Landry, le président de Sodemex, présent dans la salle. «Je viens de l’apprendre», nous a-t-il dit.

Dans le monde minier, Denis Landry est un peu comme une star. Entre 2000 et 2010, les investissements qu’il a faits au nom de Sodemex se sont avérés très fructueux, livrant à la Caisse un rendement annuel moyens de 30%. En 2011, le portfeuille de Sodemex comptait une cinquantaine de sociétés valant plus ou moins 100M$.

 

 

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