Le nord-ouest du Québec, la nouvelle frontière

Offert par Les Affaires


Édition du 06 Octobre 2018

Le nord-ouest du Québec, la nouvelle frontière

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Édition du 06 Octobre 2018

Le mont Chaudron, un inselberg situé à la frontière de l’Ontario et du Québec, en Abitibi-Témiscamingue. [Photo : Mathieu Dupuis pour Tourisme Abitibi-Témiscamingue]

Pour bien des Québécois, l'Abitibi-Témiscamingue est un peu leur ultime frontière.

Les Premières Nations l'occupent depuis des siècles, mais elle demeure - administrativement - la plus récente du Québec, avec celle du Grand Nord. Sa «colonisation» date à peine du début des années 1900. Elle a connu des hauts et des bas, au gré du cours des matières premières, notamment celles des bois et des minéraux, mais ces temps-ci, les choses vont plutôt bien.

Dans la plus récente livraison de la série Études régionales de Desjardins sur l'Abitibi-Témiscamingue, on pouvait lire l'an dernier que «la croissance de l'économie [dans cette région] s'est accélérée depuis le début de 2017 et cette vigueur est appelée à se poursuivre l'an prochain». Et c'était bien vrai.

L'industrie minière continue à bien se porter, entre autres du côté de l'or, grâce à des locomotives comme les mines de Canadian Malartic, en pleine ville du même nom, ou de Goldcorp avec sa mine Eleonore, bien plus loin au nord-est, mais dont les retombées atteignent directement la région.

Sans compter tous les prospecteurs et les mines juniors qui s'activent, puis la demande en bois d'oeuvre qui ne dérougit pas avec la demande qui se maintient, ici et même aux États-Unis, malgré les sanctions imposées par le gouvernement Trump.

À tel point que l'Abitibi et le Témiscamingue sont une nouvelle fois en croissance démographique, ce qui n'est pas coutume ailleurs au Québec. La population y est passée de 148 260 personnes en 2014 à près de 150 000 en 2018, selon les prévisions des économistes de Desjardins.

La progression peut sembler modeste, mais à l'exception des grands centres urbains du sud, c'est l'une des plus remarquables. La démographie du Québec des régions souffre plutôt de décroissance.

Il demeure toutefois risqué de dépendre des hauts et des bas du cours des ressources, ainsi que de la bonne ou moins bonne fortune des grandes entreprises qui leur sont liées.

De là tout un mouvement pour diversifier l'économie de la région par le secteur agroalimentaire, le tourisme, les services et le lien avec le Grand Nord. Sans oublier la contribution de la nation crie, de plus en plus rompue aux affaires, et dont le développement alimente notamment l'économie de Val-d'Or.

L'essor des institutions d'enseignement, comme l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, qui participe à redéfinir la physionomie de la région, par ses diplômés et ses chercheurs.

Il y a tout un passé à déconstruire... ce à quoi s'emploient les élus de la région et les organismes socioéconomiques qui voient bien l'importance de s'affranchir des sursauts de l'économie mondiale.

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