De nouvelles voies pour vendre ses produits

Offert par Les Affaires


Édition du 12 Septembre 2015

De nouvelles voies pour vendre ses produits

Offert par Les Affaires


Édition du 12 Septembre 2015

Par Claudine Hébert

C'est beau de vouloir développer des marchés, agrandir son réseau de distribution, se doter d'un site transactionnel pour vendre davantage de produits et services. Mais encore faut-il que l'entreprise soit prête à répondre à la demande que suscitent ces nouvelles voies de commercialisation.

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Annie Gaudet, propriétaire fondatrice de la maison de torréfaction Couleur Café, à Sainte-Agathe-des-Monts, ainsi que deux autres entrepreneures, Marianne Baril, copropriétaire de la Pépinière Ancestrale à Saint-Julien, dans Chaudière-Appalaches, et Véronique Tougas, présidente de Groupe Cambli, un constructeur de camions blindés de Saint-Jean-sur-Richelieu, ont échangé sur leur situation en matière de commercialisation et de distribution de leurs produits lors d'une conférence téléphonique organisée par Les Affaires.

Expansion provinciale

La maître torréfactrice Annie Gaudet s'apprête à franchir la plus grande étape de commercialisation depuis la fondation de son entreprise, il y a 10 ans : distribuer son café au-delà des Laurentides et des environs de la région.

L'embauche d'un représentant en janvier dernier lui avait déjà permis de faire passer de 25 à 100 le nombre de points de vente pour son café dans la région.

«Avec l'ouverture ce mois-ci de mon usine de transformation, ici à Sainte-Agathe-des-Monts, je commence à discuter avec des distributeurs qui me permettront de vendre mon produit un peu partout au Québec. Et j'envisage, avec cette nouvelle production de café qui va quintupler, de vendre mes produits sur Internet», dit la maître torréfactrice.

Rejoindre un nouveau bassin de clientèle grâce à Internet

Internet a tout changé pour la Pépinière Ancestrale, une PME fondée en 2008 spécialisée dans la vente d'arbres fruitiers (pommier, pruniers, poiriers et autres) et d'arbustes à petits fruits. «Plus de 90% de nos ventes s'effectuent sur le Web. Nous avons élargi notre bassin de clientèle qui s'étend de la Nouvelle-Écosse à l'Alberta», indique Marianne Baril.

Remarquez, le site Web est encore unilingue français. L'entreprise attend pour offrir une version anglaise. «On n'est pas capables pour le moment de satisfaire la demande de l'ensemble du pays», admet Marianne Baril.

En attendant, ce mode de commercialisation, poursuit-elle, permet déjà de mieux gérer la distribution. Il faut savoir que la période de ventes d'arbres et d'arbustes est limitée. Elle s'effectue pendant un mois au printemps et un autre mois à l'automne. Il serait impossible pour l'entreprise, qui compte sept employés (dont cinq saisonniers), de servir toute la clientèle sur place.

«Les parents de mon conjoint, Nicolas Auger, ont déjà été propriétaires d'une pépinière. Ils nous ont permis d'éviter de commettre des erreurs. Tout comme eux, nous vendons la majorité de nos arbres racines nues, en période de dormance, soit au printemps avant la sortie des feuilles, soit à l'automne lorsque les arbustes entrent en hibernation», indique Marianne Baril.

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