- Penser n’avoir aucun impact si son emballage est produit en sous-traitance. «Il est possible d’avoir un certain impact positif sur nos fournisseurs en discutant avec eux. Des matériaux plus écoresponsables, ça se demande», nuance Geneviève Dionne, conseillère en écoconception d'Éco Entreprises Québec (ÉEQ).
- Vouloir tout faire tout de suite. «L’écoconception est un processus relativement nouveau, donc l’entreprise doit se donner le temps d’apprendre, note Virginie Bussières, directrice des communications et des affaires publiques d’ÉEQ. Elle n’a pas besoin de devenir le leader de l’industrie demain matin!» Une approche «étapiste» est à privilégier.
- Tenter d’économiser à chaque étape du cycle de vie du produit. «L’écoconception une boucle qui va de la conception jusqu’au recyclage en passant par le transport, donc les économies doivent être calculée sur l’ensemble du processus», précise Dimitri Fraeys, vice-président Innovation et relations avec les membres du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC).
- Ne pas publiciser ses bons coups. «Il est important de communiquer ses démarches aux consommateurs, car à prix égal, 73 % d’entre eux choisiraient un produit à l’emballage écoresponsable», précise Mme Dionne, en soulignant qu’ÉEQ offre OptimAction, un outil gratuit qui permet aux entreprises de calculer des indicateurs de performance, dont l’amélioration du ratio emballage/produit.
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