De quelle «flexibilité» et «moyens nécessaires» parle-t-on ici ? Essentiellement d’une chose : le temps. Oui, c’est aussi simple que cela! Il faut accorder du temps à ceux à qui on demande quoi que ce soit de plus que ce qu’il fait d'habitude. C’est ce que martèlent MM. Papart et Lee dans leur étude…
Mieux, ceux-ci préconisent d’agir avec doigté lorsqu’on souhaite une hausse de rendement, entre autres en accordant une grande marge de manœuvre pour accomplir de nouvelles tâches, en offrant tout le support nécessaire pour atteindre le but visé et en expliquant sans détour les raisons pour lesquelles la productivité doit être améliorée.
On le voit bien, les dirigeants doivent eux aussi faire un effort supplémentaire s’ils veulent que les autres en fassent un aussi. Ils peuvent ainsi minimiser les risques de voir certains membres de leur équipe touchés par la peur. Mais cela ne s’arrête pas là : lorsqu’une personne est anxieuse au travail, elle doit se prendre elle-même en mains pour remédier au problème.
D’après, Jérôme Tougne, consultant au sein du cabinet français Le Carré Conseil, «il faut bien comprendre qu’une émotion négative comme la peur n’est pas une émotion inutile». «Il faut accepter d’avoir peur, ne pas culpabiliser pour cela. On peut dès lors être en mesure de réaliser que la difficulté rencontrée est souvent en-deçà de celle redoutée. Il faut travailler sur ses interprétations, car on a tous tendance à se montrer «catastrophiste» quand on a peur», explique-t-il.
Trois points sont donc à retenir à propos de la peur au travail, pour ceux qui entendent donner un bel avenir à leur équipe ou leur entreprise :
1. L’anxiété va croissante à mesure que la tâche de travail s’alourdit. Et inversement.