Exportation: le casse-tête de la logistique

Offert par Les Affaires


Édition du 24 Novembre 2018

Exportation: le casse-tête de la logistique

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Édition du 24 Novembre 2018

[Photo: 123RF]

La logistique compte pour beaucoup dans le succès d'un projet d'exportation, puisqu'elle aura à la fois un impact majeur sur la satisfaction du client et sur les coûts de l'entreprise. Bien sûr, la tentation est grande de tout déléguer à des partenaires comme des courtiers de douanes, des transitaires ou des transporteurs.

Pourtant, selon Juliana Zerdana coordonnatrice de projets internationaux à l'École des entrepreneurs du Québec, l'«entrepreneur doit au moins comprendre les bases de la logistique du commerce international. Il doit se former, par exemple, avec les formations Les meilleures pratiques d'affaires du ministère de l'Économie et de l'Innovation du Québec ou l'ABC de l'exportation du côté fédéral».

La logistique doit aussi faire intrinsèquement partie de la planification du projet. «L'étude de faisabilité doit inclure des éléments comme les coûts de transport, les droits de douane, les lieux de fabrication et d'expédition en fonction des marchés», soutient Florence D'Amours, directrice d'Export Outaouais.

Le transport constitue l'un des aspects les plus coûteux et cruciaux de l'exportation. «Une bonne logistique de transport peut représenter jusqu'à 25 % d'économie, estime Daniel Caumartin, vice-président et chef de la direction financière de Bonduelle Canada. Il faut éviter les camions vides en planifiant en fonction de ce qui part et revient.»

Dans certains cas, établir un partenariat avec d'autres entreprises peut aider à maximiser l'efficacité du transport. «Nous avons mis en contact une entreprise de sirop d'érable et un fabricant de gin, qui se sont unis pour mieux exporter», illustre Caroline Blais, spécialiste de marketing à Maximus. C'est d'autant plus important que l'offre de service des transporteurs ne répond pas toujours aux besoins des petites entreprises.

Le PDG de Club Tissus, Frédérik Guérin, rêve de pôles qui permettraient à différents détaillants d'acheminer ensemble de grands volumes de produits vers une même destination.

«L'une des faiblesses du Québec est de n'avoir qu'un seul port de conteneurs, à Montréal, ce qui enlève de la flexibilité aux stratégies de transport maritime», ajoute Marie Lapointe, PDG d'AluQuébec. Une situation en voie de s'améliorer, puisque l'Administration portuaire de Québec destine son agrandissement de la baie de Beauport au transbordement de conteneurs. Par ailleurs, le terminal de Contrecoeur augmentera la capacité de manutention de conteneurs du port de Montréal de 1,15 million de conteneurs par année.

Défis : Compréhension de la logistique du commerce international, réduction des coûts de transport, simplification des processus.
Solutions : Suivre des formations, trouver les bons partenaires, innover dans les stratégies de transport avec des collaborations interentreprises.

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