Commerce électronique: rayonner à l'international grâce au Web


Édition du 25 Octobre 2014

Commerce électronique: rayonner à l'international grâce au Web


Édition du 25 Octobre 2014

Fabienne Camilleri-Deghetto s’est lancée en affaires tout juste après la naissance de son premier enfant. Et des deux, force est de constater que c’est l’entreprise qui grandit le plus vite !

« Pour moi, l’idée de lancer une boutique en ligne, plutôt que physiquement, s’est imposée dès le départ, souligne Fabienne Camilleri-Deghetto, qui a fondé Maman Autrement en 2007. Je voulais travailler à partir de la maison, mais j’avais envie de rayonner à l’international. Je devais être sur le Web. »

Résolument écolo, la boutique vend tout ce qu’il faut pour entretenir, habiller, transporter ou amuser les enfants. On peut même y trouver des paniers de fruits et légumes biologiques. Le succès a été instantané. Depuis 2007, le chiffre d’affaires a été multiplié par 13.

Devant une demande généralisée, la fondatrice a ajouté une boutique ayant pignon sur rue à Saint-Bruno-de-Montarville, en plus d’ouvrir un entrepôt pour répondre aux commandes en explosion sur le site. Environ 70 % d’entre elles viennent du Canada ou des États-Unis et 20 % de l’Europe, mais Fabienne Camilleri-Deghetto a eu l’heureuse surprise de voir apparaître des clients de l’Australie, du Mozambique, de l’Arabie saoudite ou de la Jordanie. « C’est pour ça que je crois très fort au commerce électronique, dit-elle. Le potentiel de rayonnement est immense. »

Croître dans la douleur

Celle qui ne s’y connaissait que très peu en commerce électronique a eu la chance de rencontrer Shannon Smith, la fondatrice de Café Noir Design, un studio montréalais indépendant de conception Web. C’est sur elle qu’elle a compté pour les deux premières versions du site.

Leurs chemins se sont séparés quand il a fallu faire une troisième version, en raison de la forte croissance des commandes et du catalogue. L’entrepreneure d’origine française a décidé de miser sur PrestaShop, une plateforme française moins connue des techniciens d’ici. Elle a donc fait affaire avec une firme de l’Hexagone pour élaborer le site. Malheureusement, les choses se sont gâtées rapidement.

« La migration vers le nouveau site a été très ardue, admet Fabienne Camilleri-Deghetto. Nous avons un gros catalogue de 5 000 à 6 000 produits, et l’agence que nous avions embauchée a peiné. Le site s’est retrouvé hors ligne pendant six mois, ce qui nous a fait rater la période des fêtes. »

C’est de 40 000 $ à 60 000 $ de chiffre d’affaires qui s’est envolé ainsi. D’autant plus difficile à accepter que l’entrepreneure n’avait pas lésiné sur les frais pour engager ce qu’elle croyait être une bonne agence. « Ça coûte entre 20 000 $ et 40 000 $ pour monter un site de qualité, dit-elle. Bien sûr, on peut en avoir un pour 5 000 $, mais pour nous, il est crucial d’avoir un site de qualité, qui a l’air professionnel et qui inspire confiance au client. »

Depuis, les affaires ont repris en grande. L’entreprise compte sept employés et en embauchera bientôt trois autres. Elle comprend aussi environ 20 000 adeptes sur des sites comme Twitter, Facebook et Pinterest, dont un bon nombre est abonné à son infolettre.

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