Acquisitions : huit québécoises lancent leur ligne à l'eau

Publié le 16/05/2011 à 00:00, mis à jour le 16/05/2011 à 13:39

Acquisitions : huit québécoises lancent leur ligne à l'eau

Publié le 16/05/2011 à 00:00, mis à jour le 16/05/2011 à 13:39

Par Dominique Beauchamp

[Tel que publié dans le Journal Les Affaires du 18 décembre 2010]

Les entreprises québécoises qui misent sur des acquisitions tiendront encore le haut du pavé en 2011, grâce à une conjoncture particulièrement favorable : l'accès et les coûts d'emprunt restent faibles, les marchés fournissent des capitaux, le huard est fort et la reprise est encore timide en Amérique du Nord.

Certaines entreprises seront même tentées de devancer leurs projets, pendant que le fer est encore chaud, estime Nicolas Chevalier, gestionnaire de portefeuille chez Pembroke Management. " Un régime de taux zéro ne peut durer éternellement. Les dirigeants le savent et leur confiance croissante dans la reprise poussera certains d'entre eux à agir ", dit-il.

Plusieurs sociétés québécoises profitent de l'économie encore fragile pour avaler des concurrents et s'acheter des revenus et de la croissance future, explique Leon Aghazarian, analyste de l'Industrielle Alliance Valeurs mobilières.

Ainsi, sortant de l'ombre, le distributeur de pièces de remplacement pour automobiles Uni-Sélect a acquis, le 9 décembre 2010, le principal distributeur américain de peinture de carrosserie Finish Master, pour 219 millions de dollars (M$), la plus importante transaction de son histoire.

C'est aussi le cas de Quincaillerie Richelieu. La société comptait déjà six acquisitions à son actif depuis le début de 2010 et mettait la dernière touche à trois autres. Ensemble, elles ajouteront 20 % aux revenus annuels de la société. " Ce n'est pas fini. La société cible une demi-douzaine de proies et dispose d'un bilan sans dette pour les réaliser ", estime M. Aghazarian.

Comme il avait promis de le faire, Richard Lord, président de Quincaillerie Richelieu, acquiert des distributeurs de quincaillerie architecturale qu'il convoitait depuis 10 à 15 ans, dans certains cas. Le marasme de l'industrie de la déco-rénovation rend ces transactions possibles et abordables.

Et que dire du camionneur TransForce qui avale l'entreprise de courrier Dynamex pour 248 millions de dollars américains (M$ US).

Le franchiseur de restaurants Groupe MTY, le camionneur TransForce, le fabricant de fromage Groupe Saputo, la firme de génie-conseil Genivar, le déco-rénovateur Rona, la fiducie immobilière Cominar sont d'autres exemples d'entreprises dont la stratégie d'affaires repose en bonne partie sur les acquisitions.

Toujours prêts à sauter sur les occasions qui se présentent, ces acquéreurs en série resteront tous actifs l'an prochain, disent les financiers consultés.

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