Rendre les égouts et les aqueducs plus sexys

Offert par Les Affaires

Publié le 14/03/2016 à 00:00

Rendre les égouts et les aqueducs plus sexys

Offert par Les Affaires

Publié le 14/03/2016 à 00:00

Favoriser le développement durable et miser sur la qualité globale des projets plutôt que sur la plus basse soumission. Sébastien Legault-Lavallée ne manque pas d'ambition quant à la contribution qu'il souhaite apporter comme ingénieur civil.

Retour au dossier 10 ingénieurs qui bâtissent l'avenir 

«Le Québec a pris du retard du côté des infrastructures, lance ce directeur au département Municipal chez AXOR Experts-Conseils. Ce n'est pas nécessairement sexy politiquement d'investir dans les égouts ou les aqueducs, mais il est temps de s'y mettre», ajoute le lauréat du prix Relève du génie-conseil en 2009.

Les ministères concernés et les municipalités en ont bien pris conscience. Les projets se multiplient, et les firmes de génie sont de plus en plus sollicitées. Les ingénieurs civils sont d'autant plus indispensables que l'époque est à l'innovation dans certains secteurs.

M. Legault-Lavallée donne l'exemple des pratiques optimales de gestion des eaux pluviales. «Cela illustre bien la contribution du génie civil au développement durable, dit-il. Il y a 10 ans, on ne favorisait pas du tout l'aménagement de bassins de biorétention et de jardins de pluie. On recherchait des réseaux étanches, qui captaient toutes les eaux en surface et les déversaient dans les cours d'eau. Maintenant, si l'eau n'est pas contaminée, on tente d'en retourner une bonne quantité dans le sol. C'est bon pour l'environnement et ça permet d'utiliser de plus petites conduites, ce qui abaisse les coûts.»

L'ingénieur civil s'est fait les dents sur le projet de revitalisation de la rue Saint-Joseph, à Valcourt, pour lequel il a conçu les infrastructures municipales, en plus d'agir comme chargé de projet de la surveillance et de la gérance des travaux. Il a aussi contribué à la réfection du Vieux-Varennes. Dans les deux cas, la localisation dans un secteur patrimonial augmentait le défi.

«Cela représente bien ce que j'aime de ce métier. Bien sûr, il y a l'aspect technique, qui est la base. Mais il faut aussi comprendre les besoins des clients et être un bon communicateur afin de bien présenter les travaux proposés aux conseillers municipaux et aux citoyens. On doit aussi être capable de gérer un échéancier, un budget et du personnel. On n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer !»

Sébastien Legault-Lavallée (33 ans)

Génie civil

Polytechnique Montréal

Ce qu'il rêve de changer : «Au Québec, on magasine un prix. J'aimerais contribuer à faire évoluer cette mentalité, afin que les soumissionnaires choisis soient ceux qui proposent la meilleure qualité globale.»

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