Quand un syndicat brime les consommateurs

Publié le 25/10/2014 à 17:30

Quand un syndicat brime les consommateurs

Publié le 25/10/2014 à 17:30

Ce qui est bon pour les syndiqués est bon pour le Québec ? On nous a servi ce refrain tant de fois qu’il est devenu usé. Surtout qu’il lui arrive souvent d’être à côté de la plaque. Comme dans ce cas-ci.

La SAQ veut implanter des mini-succursales dans des supermarchés à travers le Québec. Dans la mesure où la société d'état conserve son monopole et qu’on ne peut pratiquement acheter que de la piquette dans les épiceries (peut-être à part les vins Julia, et encore), c’est une bonne idée.

En Europe, lorsque vous faites votre marché, vous n’avez pas à changer de magasin pour acheter le vin qui accompagnera votre repas. On considère tout à fait normal que vous puissiez en acheter sur place. Des vins de bonne qualité sont offerts et des allées complètes leur sont réservées.

Pas au Québec. Cette initiative pourrait régler une partie du problème, même si nous allons continuer à les payer cher pour financer à coup de taxes les finances publiques.

Mais la direction des TUAC (Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce), syndicat affilié à la FTQ, vient de partir en guerre contre l’idée, comme le rapportait le Journal de Montréal samedi. Elle entend déposer plein de griefs pour bloquer l’entrée de la SAQ dans les supermarchés.

Pourquoi ? Parce qu’il paraît que les conventions collectives interdisent l’arrivée de travailleurs extérieurs dans les établissements. La SAQ arriverait naturellement avec son personnel (les fameux « connaisseurs »), et les TUAC y voient un dangereux précédent. Ce serait ouvrir la porte à plein d’autres intrusions, disent-ils. Sauf que le conseil en termes de vins ne s’improvise pas. Déplacer des employés compétents dans les fruits et légumes ou dans le département des viandes pour s’en charger ne serait pas indiqué. Mais le syndicat va quand même s’objecter.

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