Bourse: Toronto rebondit, New York récupère des pertes

Publié le 16/10/2014 à 09:48

Bourse: Toronto rebondit, New York récupère des pertes

Publié le 16/10/2014 à 09:48

Photo Bloomberg.

*Ce texte sera mis à jour régulièrement étant donné la grande volatilité des marchés.

Wall Street est parvenu à rompre la tendance, les bons indicateurs et résultats d'entreprises aux États-Unis parvenant à calmer l'angoisse des investisseurs.

Voici l'état de la situation vers 13h50

Le S&P/TSX à Toronto est repassé au vert en cours de matinée après un départ dans le rouge. Il gagne  280 points ou 2,% à 14 150.

Le S&P 500 cède 11,38 points ou 0,61% à 1 873

Le Dow Jones gagne de 53 points ou 0,37% à 16 195

Le Nasdaq récupère 25.48 points ou 0,60% à 4 240.

Parmi les titres canadiens en action, le titre d'Air Canada (Tor., AC.A) gagne 0,47$ à 7,24$, après que l'analyste Ben Cherniavsky, de Raymond James, eut relevé sa recommandation pour le titre d'Air Canada à performance égale au secteur, plutôt que performance inférieure à son secteur. Cet ajustement tient essentiellement à la baisse du cours de l'action du transporteur.

Plusieurs titres québécois touchent des creux en 52 semaines, dont Bombardier (Tor., BBD.B), qui a touché 3,41$ avant de remonter à 3,50$. Le titre a cédé près de 24% en 2014. Les financières Power Corp (Tor., POW) et l'Industrielle Alliance (Tor., IAG) ont également frisé leur bas de la dernière année.

Au sud de la frontière, Netflix (Nasdaq, NFLX) cède 21% ou 96,18$US à 352,15$US, après avoir dévoilé des résultats qui ont déçu les investisseurs. Lisez les titres à surveiller de François Pouliot

Wal-Mart Stores (NY, WMT) perd 2,2% à 73,52$US, après avoir présenté des prévisions de croissance plus faibles qu'anticipé précédemment.

Troublée la veille par une série d'indicateurs américains décevants attisant la crainte d'une dégradation de l'économie mondiale, la place new-yorkaise avait déjà connu une séance difficile: le Dow Jones a perdu jusqu'à 2,80% avant de réduire ses pertes et de terminer en baisse de 1,06%, le Nasdaq avait reculé de 0,28%.

Jeudi, les courtiers américains étaient tout aussi mal à l'aise.

L'annonce d'une chute inattendue des inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis, qui sont tombées à leur plus bas niveau depuis 14 ans pendant la semaine close le 11 octobre, ne parvenait pas à les rasséréner.

Ce chiffre peut pourtant être qualifié, selon Ian Shepherdson, économiste à Pantheon Macroeconomics, de « spectaculaire ». « C'est un signal clair de la réelle solidité du marché du travail », a-t-il estimé. Mais « le marché des actions et l'économie réelle ne sont pas la même chose. »

Les résultats supérieurs aux attentes de la banque d'affaires Goldman Sachs, dont les bénéfices se sont envolés de 60%, ou du fournisseur d'assurance médicale et de services de santé UnitedHealth, qui a relevé sa prévision de bénéfice annuel, n'étaient pas d'un plus grand secours.

«L'aversion mondiale au risque persiste face aux inquiétudes exacerbées sur la croissance mondiale, alimentées mercredi par le recul-surprise des ventes au détail aux États-Unis», ont commenté les analystes de Charles Schwab.

Une mauvaise nouvelle qui est venue s'empiler sur les craintes déjà fortes de récession en Europe ou le fort ralentissement de la croissance en Chine.

A cela s'ajoutent plusieurs facteurs comme «la résurgence des inquiétudes sur la dette grecque, la peur liée à Ebola ou les vives tensions géopolitiques» entre la persistance de la crise ukrainienne et la menace de l'organisation Etat islamique au Moyen-Orient, ont relevé les experts de Charles Schwab.

Les investisseurs continuent par ailleurs d'observer la glissade des cours du brut à l'oeuvre depuis plusieurs semaines. Le baril de brut coté à New York, le WTI, est passé dans les échanges électroniques sous la barre des 80 dollars pour la première fois depuis juin 2012.

Le marché obligataire, profitant de la ruée des investisseurs vers les valeurs refuges, était en légère hausse. Signe d'une demande élevée, le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,085% contre 2,090% mercredi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,865% contre 2,876% la veille.

 

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