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À l'exception du Nasdaq, tous les indices nord-américains ont terminé en baisse, le marché restant freiné par le manque d'avancées concrètes sur le dossier grec.
Voici l’état de la situation à la fermeture des marchés:
La Bourse de Toronto cède42,42 points ou 0,21% à 15180
A New York, le S&P 500 avance de 2 points ou 0,10% à 2097
Le Dow Jones recule de 44 points ou 0,24% à 17985
Le Nasdaq ajoute 18 points ou 0,37% à 4924
Le pétrole brut WTI perd 1,67% à 51,27 $US.
Parmi les titres en action, SNC-Lavalin a perdu plus de 7% à 40,63$, tandis que la firme d'ingénierie ainsi que deux de ses filiales font face à des accusations criminelles de corruption et de fraude pour des gestes qui auraient été commis en Libye. Lisez le texte La GRC dépose des accusations de corruption contre SNC-Lavalin. La société a annoncé qu'elle contestera vigoureusement ces accusation.
Les transaction sur le titre de Bombardier ont été suspendues à quelques minutes de la fin de la séance. L'entreprise a annoncé une entente avec un syndicat de preneurs fermes en vue d'émettre des bons de souscription, ce qui devrait permettre à l'entreprise de récolter 750 millions $.
Wal-Mart Stores (NY, WMT) perd plus de 2,7% après que le détaillant eut annoncé un bénéfice supérieur aux prévisions. Le plus important détaillant et employeur aux États-Unis a aussi indiqué qu'il hausserait le salaire minimum de ses employés, ce qui semble déplaire aux investisseurs.
"Les volumes d'échanges sont très faibles et il y a toujours en arrière-plan la tragicomédie grecque", a noté Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services. "Sans avoir énormément d'importance, c'est une épée de Damoclès, qui empêche les marchés d'être plus actifs."
La partie est plus en plus serrée entre Athènes, où la gauche radicale au pouvoir a fait jeudi des concessions pour obtenir la prolongation de son financement international, et Berlin qui les juge largement insuffisantes mais laisse la porte entrouverte pour un compromis.
"On dit souvent que dans tous les cas, le plus pénible, c'est d'attendre, particulièrement à une époque où cinq minutes, c'est quatre de trop", a ironisé Patrick O'Hare, de Briefing.com. "Malheureusement, la Bourse continue d'attendre et d'attendre, au sujet des négociations sur la Grèce."
Sur le plan de l'économie américaine, les indices n'ont pas trouvé de soutien dans des chiffres contrastés, avec d'un côté une nouvelle baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage, et de l'autre un ralentissement en février de l'activité manufacturière de la région de Philadelphie, très surveillée.
Le Nasdaq tirait cependant son épingle du jeu car "il est dominé par des groupes internet ou technologiques, qui sont peu exposés à la conjoncture", a expliqué Gregori Volokhine. "Par exemple, Facebook ne souffre pas du ralentissement en Chine ou de la baisse des prix du pétrole."
Les cours du pétrole ont en effet baissé, perdant près d'un dollar le baril à New York après une nouvelle hausse des stocks américains, et ont entraîné avec eux le secteur de l'énergie à Wall Street.
Vers 16H10, le marché obligataire repartait en baisse, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montant à 2,105%, contre 2,077% mercredi soir, et celui à 30 ans à 2,727%, contre 2,707% précédemment.
