Bourse: Toronto perd plus de 100 points, WSP au sommet

Publié le 12/05/2015 à 10:20, mis à jour le 12/05/2015 à 16:50

Bourse: Toronto perd plus de 100 points, WSP au sommet

Publié le 12/05/2015 à 10:20, mis à jour le 12/05/2015 à 16:50

Par AFP

Wall Street a légèrement baissé mardi, se montrant frileuse face aux hésitations du marché de la dette, et avant plusieurs indicateurs sur la consommation, les prix et l'activité aux États-Unis. De son côté, la Bourse de Toronto a perdu plus de 100 points, les 10 sous-indices composant le S&P/TSX terminant tous en territoire négatif.

À Toronto, l'indice S&P/TSX a clôturé la journée sur une baisse de 109,49 points, ou 0,72%, à 15 043,15 points.

Le dollar canadien a clôturé à 83,21 cents US, en hausse de 0,63 cent US.

À New York, le S&P 500 a reculé de 6,21 points, ou 0,29%, à 2 099,12 points.

Le Dow Jones a perdu 36,94 points, ou 0,2%, à 18 068,23 points, alors que le Nasdaq s'est déprécié de 17,39 points, ou 0,35%, à 4 976,19 points.

Le prix du baril de pétrole (WTI) pour livraison en juin a gagné 1,50 dollar à 60,75 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

À Londres, le cours du baril de Brent pour livraison en juin a pris 1,95 dollar à 66,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Parmi les titres qui bougent mardi, Air Canada (Tor., AC) a progressé de 3,75% à 12,33$, après que la société eut dévoilé un bénéfice nettement supérieur aux prévisions. Lisez notre analyse complète ici ainsi que le point de vue de notre blogueur Bernard Mooney.

WSP Global (Tor., WSP), anciennement connue sous le nom de Genivar, touche un plus haut en 52 semaines après avoir dévoilé ses résultats au premier trimestre. Lisez notre article complet à ce sujet.

AOL (NY, AOL) a grimpé de 18,62% à 50,52$US, aprèsa voir reçu une offre d’achat de Verizon (NY, VZ). Consultez notre article à ce sujet.

Un marché en attente

Au lendemain d'une séance déjà peu animée et après une nette hausse vendredi, «le marché reprend son souffle et attend un indicateur pour demain», a résumé Sam Stovall, de S&P's Capital IQ. 

«Les investisseurs essaient de déterminer si ce repli est ponctuel», a-t-il précisé. «Ce qui pourrait la Bourse à se relancer, ce sont les chiffres sur les ventes de détail» en avril aux États-Unis. 

«S'ils sont conformes aux attentes, ou légèrement meilleurs que prévu, cela montrerait que les consommateurs ont continué à dépenser de l'argent, mais pas à un rythme suffisamment élevé pour encourager la Réserve fédérale à relever ses taux», actuellement presque nuls, a conclu M. Stovall. 

Les marchés, qui attendent également cette semaine des chiffres sur les prix et sur la production industrielle, se demandent quel calendrier suivra la Fed pour normaliser ainsi sa politique monétaire et retirer ainsi un précieux soutien à l'économie.

Pour le moment, faute de statistiques ou de gros résultats d'entreprises, la Bourse a été animée par les fluctuations du marché de la dette, qui chute depuis la mi-avril, mais se reprend un peu mardi. 

En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 30 ans, baissait à 3,019%, contre 3,049% la veille au soir, témoignant donc d'une petite hausse de la demande de dette américaine, et celui des bons à 10 ans reculait à 2,252% contre 2,285% précédemment. 

«Il y a beaucoup d'instabilité liée aux marchés obligataires», que ce soit aux États-Unis ou en Europe, a résumé Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management, pour qui le rebond de mardi n'est que ponctuel et lié à des achats à bon compte. À la mi-avril, le rendement du bon à 30 ans se situait encore sous les 2,5%. 

Selon Patrick O'Hare, de Briefing, le marché de la dette chute parce que «les investisseurs s'attendent à une hausse de la croissance et de l'inflation lors des prochains mois» aux États-Unis, et se détournent du marché obligataire, considéré comme une valeur refuge.

«Le problème, c'est que les chiffres n'ont pas encore confirmé cette hypothèse, donc on craint que les rendements augmentent trop vite et menacent de stopper la reprise de la croissance», a-t-il expliqué.

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