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Le léger rebond du prix du pétrole aide le secteur de l'énergie à Toronto alors que Wall Street termine en baisse.
À Toronto, l'indice S&P/TSX a terminé la journée sur un gain de 14,8 points, ou 0,1%, à 14 957,21 points. Les secteurs des matériaux (+1,33%) et de l'énergie (+0,33%) ont aidé l'indice à demeurer au vert.
Le dollar canadien a clôturé lundi à 80,01 cents US, en hausse de 0,51 cent US.
À New York, le Dow Jones a perdu 11,61 points, ou 0,06%, à 18 116,04 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 15,44 points, ou 0,31%, à 5 010,97 points, toujours proche de son record de clôture franchi en mars 2000 à 5 048,52 points.
L'indice élargi S&P 500, qui sert de référence à de nombreux investisseurs, a reculé de 0,17%, soit 3,68 points, à 2 104,42 points.
Le prix du baril de pétrole pour livraison en mai, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, a pris 88 cents à 47,45 dollars à la clôture sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
À Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 60 cents à 55,92 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
BlackBerry (Tor., BB), qui va dévoiler ses résultats trimestriels plus tard cette semaine, a perdu 0,42%. Lisez Sur LesAffaires cette semaine pour un aperçu des résultats.
Après avoir perdu 21% vendredi, le consolidateur de concesionnaires automobiles albertain AutoCanada (Tor., ACQ) a repris 0,74%. Lisez les titres à surveiller de François Pouliot au sujet d’AutoCanada.
Le manufacturier lavallois Savaria (Tor., SIS), spécialisé dans la mobilité, touche un sommet en 52 semaines avant la publication de ses résultats trimestriels, en hausse de près de 9%.
Baisse de dernière minute
La Bourse, où le Dow Jones et le S&P 500 ont passé l'essentiel de la séance dans le vert, s'est orientée en baisse dans les dernières minutes d'échanges.
«Il n'y a pas grand chose à dire car il ne s'est rien passé de marquant depuis le début du week-end», a reconnu Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.
Parmi toutes les actualités attendues par le marché à l'ouverture, aucune ne s'est montré très déterminante pour les indices.
Le seul indicateur notable, un petit rebond des reventes de logements en février, s'est avéré légèrement en-dessous des attentes, sans être jugé particulièrement négatif, tandis qu'une rencontre à Berlin entre les dirigeants grec et allemand, Alexis Tsipras et Angela Merkel, ne s'est soldée que par un vague engagement à «dépasser les stéréotypes».
De plus, alors que les investisseurs cherchent à savoir quand la Réserve fédérale (Fed) relèvera ses taux, ils n'ont guère trouvé de réponses dans des propos tenus par Stanley Fischer, vice-président de la banque centrale, qui s'est contenté de dire que cet important soutien à l'économie serait «probablement» retiré avant la fin de l'année, comme s'y attend de toute façon le marché.
Parmi les éléments positifs pour le marché, «les cours du pétrole se sont vite orientés à la hausse» et ont clôturé à New York en hausse de près d'un dollar le baril, comme l'ont souligné les analystes de la maison de courtage Charles Schwab.
Dans le détail des secteurs, «les biotechnologies ont traîné la patte, ce qui a plombé le Nasdaq», a précisé M. Blicksilver. Les laboratoires Biogen et Gilead ont ainsi enregistré de nettes baisses.
Le marché obligataire hésitait. En fin d'après-midi, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 1,906%, contre 1,921% vendredi soir, mais celui à 30 ans montait à 2,508%, contre 2,499% précédemment.
