Toronto grimpe, Québecor perd 2%

Publié le 29/04/2014 à 10:18

Toronto grimpe, Québecor perd 2%

Publié le 29/04/2014 à 10:18

(Photo: Bloomberg)

La Bourse de Toronto grimpait légèrement à l’ouverture pendant que le titre de Québecor reculait de plus de 2% en réaction au départ de Robert Dépatie.

L’action de Québecor reculait de 57 cents (2,13%) à 26,18 dollars à l’ouverture au lendemain de l’annonce de la démission du président et chef de la direction Robert Dépatie pour des raisons de santé.

Pendant ce temps, l’indice S&P/TSX grimpait de 39 points (0,3%) à 14 570. Le dollar canadien s'échangeait à 91,07 cents US à l'ouverture des marchés, mardi, en hausse de 0,37 cent par rapport à la fermeture de lundi.

À New York, Wall Street a ouvert en légère hausse, digérant une nouvelle salve de résultats d'entreprises, avant le début en cours de séance d'une réunion de deux jours de la Réserve fédérale américaine (Fed): le Dow Jones gagnait 0,46% et le Nasdaq 0,38%.

Vers 9H45, le Dow Jones Industrial Average s'appréciait de 75,33 points à 16 524,07 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 15,43 point à 4 089,83 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'adjugeait 0,40% ou 7,44 points, à 1 876,87 points.

La Bourse de New York avait fini sans direction une séance en yo-yo lundi, un sursaut d'activité dans les fusions-acquisitions ne suffisant pas à occulter des craintes persistantes sur l'Ukraine et sur le secteur technologique: le Dow Jones avait pris 0,53%, à 16.448,74 points, mais le Nasdaq avait cédé 0,03%, à 4.074,40 points.

En début de séance, les indices new-yorkais étaient «aidés par quelques résultats d'entreprises meilleurs que prévu, dont ceux de Merck, une valeur du Dow Jones», ont remarqué les experts de Charles Schwab.

Grâce à de bonnes ventes de ses antidiabétiques, le laboratoire pharmaceutique américain a enregistré un démarrage de l'année bien meilleur que prévu.

Les investisseurs accueillaient également d'un bon oeil l'augmentation en février des prix des logements aux États-Unis pour le 25e mois consécutif, selon l'enquête Case-Shiller publiée mardi par Standard & Poor's.

Ils guettaient aussi l'ouverture d'une réunion de deux jours du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) vers la mi-séance, à la veille d'une décision de la banque centrale américaine.

Les opérateurs abordaient toutefois ce rendez-vous économique, toujours très suivi, avec un certain calme. En effet, «le consensus est qu'il n'y aura que très peu, voire aucun changement dans la direction de la politique monétaire de la Fed et que le FOMC va poursuivre» la réduction de ses rachats de liquidités, a estimé Patrick O'Hare, de Briefing.com.

Les investisseurs attendaient également les chiffres de la confiance des consommateurs, selon le Conference Board, en avril, un indicateur important pour évaluer la vigueur de l'appétit acheteur des Américains, l'un des moteurs de la croissance du pays.

Ils surveillaient aussi l'évolution de la situation en Ukraine. Au lendemain de l'annonce d'une nouvelle série de sanctions infligées par l'Occident qui dénonce son rôle dans la crise que traverse le pays, la Russie a dénoncé mardi un retour de la politique du «Rideau de fer» et l'Est de l'Ukraine demeurait sous haute tension mardi.

Le marché obligataire reculait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans avançait à 2,720% contre 2,677% lundi et celui à 30 ans à 3,514% contre 3,459% à la précédente clôture.

 

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