Bourse: les indices ont rougi avant Noël

Publié le 22/12/2017 à 09:45, mis à jour le 22/12/2017 à 16:14

Bourse: les indices ont rougi avant Noël

Publié le 22/12/2017 à 09:45, mis à jour le 22/12/2017 à 16:14

Les investisseurs hésitent à prendre des risques avant Noël...

Wall Street et Toronto ont terminé la semaine en terrain négatif, les investisseurs reprenant sa respiration après la promulgation de la réforme fiscale dont l'adoption définitive avait été anticipée.

État de la situation

L'indice composé S & P / TSX de la Bourse de Toronto a perdu 0,13% à 16165 points.

Le Dow Jones Industrial Average, l'indice vedette de Wall Street, a baissé de 0,14% à 24748 points.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 0,14% à 6463 points.

L'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,07% à 2682 points.

Le dollar canadien s'échangeait 78,61 cents américains, en hausse de 0,17%.

Contexte

L'économie canadienne semble avoir fait une pause en octobre, le produit intérieur brut (PIB) étant demeuré essentiellement inchangé comparativement au mois précédent. Statistique Canada précise que les industries productrices de biens ont affiché une diminution de 0,4 pour cent comparativement aux données de septembre, tandis que les industries productrices de services ont enregistré une augmentation de 0,2 pour cent. Comparativement à octobre 2016, le PIB du Canada a crû de 3,4 pour cent. L'agence indique que neuf des 20 secteurs industriels qu'elle analyse ont affiché une croissance en octobre, incluant le secteur manufacturier, le commerce de gros et le commerce de détail. Statistique Canada note cependant un repli du secteur de l'extraction minière, de l'exploitation en carrière et de l'extraction de pétrole et de gaz.

La Bourse de New York avait terminé en hausse jeudi, anticipant de meilleures perspectives de croissance après l'adoption de la réforme fiscale: le Dow Jones avait pris 0,23% et le Nasdaq 0,06%.

"Les volumes d'échanges devraient être plus faibles que d'habitude avant le week-end de Noël et la fermeture attendue plus tôt vendredi des marchés obligataires", ont commenté les analystes de Schwab.

Toutefois, a prévenu Patrick O'Hare de Briefing, "certains courtiers opportunistes sont restés", anticipant "des mouvements brusques sur certaines actions", en raison de l'absence de nombreux investisseurs.

Cette absence diminue la liquidité des marchés boursiers et peut accélérer les mouvements à la hausse ou à la baisse.

La publication d'indicateurs économiques américains plutôt mitigés animait la séance.

En novembre, les commandes de biens durables ont augmenté moins que prévu, les dépenses de consommation des ménages ont bondi tandis que leurs revenus ont faiblement avancé, et l'inflation a légèrement accéléré à 1,8% sur un an.

Malgré la baisse enregistrée à l'ouverture, les trois principaux indices américains se dirigaient vers une progression sur l'ensemble de la semaine, poussée principalement par l'adoption cette semaine de la grande réforme fiscale par le Congrès.

Cette réforme, qui doit encore être signée par Donald Trump, prévoit notamment un taux d'imposition des entreprises à 21% et la baisse de l'imposition des plus hauts revenus.

Le marché obligataire évoluait près de l'équilibre: le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,484% contre 2,483% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans baissait à 2,841% contre 2,842% la veille.

Titres en action

  • Nike perd 4% à 61,97 $ après que les prévisions de la société ont ralenti la croissance du chiffre d'affaires du trimestre en cours, soulignant les difficultés à regagner des parts de marché en Amérique du Nord après la résurgence d'Adidas.
  • Meubles Léon (LNF, 18,37$): un nouveau partisan pour ses 109 ans. Le détaillant centenaire de meubles attire un nouveau partisan d’expérience. Keith Howlett, de Desjardins Marchés des capitaux, amorce en effet le suivi du titre. Le moment n’est pas fortuit. L’analyste prévoit que Léon profitera de la faillite de Sears Canada et de la reprise en Alberta où le détaillant compte 43 de ses 304 magasins.
  • Fiera Capital (FSZ, 12,98$): le gestionnaire récolte 170M$ pour repartir à la chasse d’acquisitions. L’ambitieux gestionnaire de fonds fait encore appel au marché des capitaux pour réactiver sa chasse aux acquisitions, après une année plus calme à cet égard. Fiera récoltera un total de 170 millions de dollars de l’émission de 82,5 M$ d’actions à 13$ chacune et 86,5M$ de celle de débentures convertibles.
  • Enbridge (ENB, 49,42$): Moody’s ne donne pas le bénéfice du doute à l’exploitant de pipelines. Contrairement aux autres agences d’évaluation de crédit, Moody’s doute que le nouveau plan stratégique d’Enbridge renforce son profil financier comme l’exploitant de pipelines l’affirme. L’agence réduit donc la cote de crédit de 20 milliards de dollars de titres de dettes en circulation de la société de Calgary. Bien que cette décision puisse peser sur le titre à court terme, Robert Catellier, de CIBC Marchés mondiaux, croit que l’effet devrait s’avérer de courte durée puisque Moody’s est la seule agence à avoir agi ainsi.

 

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