Le PlayBook de Research in Motion. Photo : Bloomberg
Voici cinq titres dont les mouvements sont à signaler aujourd'hui à la Bourse de Toronto et à Wall Street.
Research in Motion (RIM) a gagné 2,7 % à Toronto, ou 67 cents, pour clôturer à 25,86 $. À New York, l'action a avancé de 2,70 %, ou 72 cents US, à 27,39 $ US. La tablette PlayBook a profité d'une rare bonne nouvelle ces derniers temps pour RIM, puisqu'elle a reçu une certification du Federal Information Processing Standard (FIPS) aux États-Unis. Cette certification fait du PlayBook la première tablette reconnue pour un déploiement au sein des agences gouvernementales américaines, en vertu du Federal Information Security Management Act adopté en 2002, ce qui pourrait faire progresser les ventes dans ce secteur. La nouvelle a été rapportée par le site Internet All Things Digital.
Rogers Communications a trébuché de 3,5 %, ou 1,32 $, pour finir à 36,50 $. La compagnie a vu son bénéfice net se replier de 9 % au second trimestre, à 410 millions $, ce qui dépasse tout de même les prévisions des analystes.
Le Canadien National a perdu 4,24 %, ou 3,19 $, à 72,05 $. La compagnie ferroviaire a dévoilé hier des profits en hausse de 1 %, à 538 millions $, avec une hausse des revenus de 8 %.
L'action de Bombardier est finalement restée stable à 5,94 $ après avoir bondi jusqu'à 6,08 $ (ou 2,3%) aujourd'hui en séance. Le titre a été malmené hier à cause d'un accident ferroviaire en Chine samedi dernier. Tim James, analyste chez TD Newcrest, a fait passer sa recommandation de "conserver" à "acheter" étant donné les récentes faiblesses du titre. En avril, M. James avait revu à la baisse sa recommandation étant donné les prévisions incertaines de Bombardier concernant les ventes des avions régionaux et les risques reliés à la CSeries. Il considère que ces facteurs sont complètement absorbés par le prix actuel de l'action.
Le titre de Netflix a chuté de 5,2 % sur le Nasdaq pour clôturer à 266,91 $ US. En matinée, l'action a perdu jusqu'à 10,7% de sa valeur. La compagnie a manqué les attentes des analystes quant aux prévisions des ventes et du bénéfice net, sans compter qu'elle a annoncé une deuxième hausse des prix en huit mois pour les clients.
