Pétrole: les tensions géopolitiques n'entraînent pas de flambée des prix

Publié le 18/07/2014 à 06:59

Pétrole: les tensions géopolitiques n'entraînent pas de flambée des prix

Publié le 18/07/2014 à 06:59

Par AFP

Photo; Shutterstock

Les prix du pétrole progressaient modérément vendredi, dans un contexte de regain des tensions géopolitiques de par le monde, notamment en Ukraine où un avion de ligne malaisien s'est écrasé jeudi.

Vers 6h, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 108,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 35 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août gagnait 17 cents, à 103,36 dollars.

«Malgré la pléthore de crises - le durcissement des sanctions contre la Russie, le crash d'un avion de ligne malaisien dans l'est de l'Ukraine, l'offensive terrestre d'Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza et enfin l'instabilité dans le nord de l'Irak et en Libye - le marché (pétrolier) ne se laisse pas vraiment emporter», remarquaient les économistes de Commerzbank.

Selon eux, la réaction relativement faible des cours du brut à ce regain de tensions géopolitiques était attribuable à une plus grande prudence des investisseurs, qui avaient massivement parié sur une hausse des prix juste après l'offensive jihadiste en Irak mi-juin et ont perdu leurs paris - les cours du pétrole ayant dégringolé pendant trois semaines.

Les investisseurs restaient tout de même très attentifs à l'ensemble de ces tensions, notamment en ce qui concerne les raisons du crash, toujours non élucidé.

«S'il s'avère que la Russie a joué un rôle dans le crash de l'avion de ligne dans l'est de l'Ukraine jeudi, il y a un risque que les sanctions (occidentales contre ce pays) soient de nouveau renforcées», prévenaient les experts de Commerzbank.

«Dans ce cas, ce ne serait pas seulement le prix du gaz qui réagirait en Europe mais aussi les cours du pétrole, du nickel, du cuivre, de l'aluminium, du blé et du palladium», la Russie étant l'un des principaux producteurs et exportateurs de ces matières premières, ajoutaient-ils.

Pour ce qui est du pétrole, de nouvelles sanctions alimenteraient les craintes d'un dérèglement de l'approvisionnement du marché européen de l'énergie, dont environ 30% des importations de gaz et de pétrole européennes proviennent de la Russie, et la moitié des importations en provenance de Russie transitent par l'Ukraine.

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