Pétrole: les stocks américains à un sommet, les prix glissent

Publié le 08/03/2017 à 11:42

Pétrole: les stocks américains à un sommet, les prix glissent

Publié le 08/03/2017 à 11:42

Photo: Shutterstock

Le secteur de l’énergie affiche le plus fort recul à Toronto mercredi peu avant la mi-séance, tandis que les stocks de pétrole ont monté plus que prévu aux États-Unis.

Le secteur de l’énergie se replie de 0,43% vers 11h40.

Les stocks de pétrole brut ont plus monté que prévu la semaine dernière aux États-Unis, atteignant un nouveau record, selon les chiffres publiés mercredi par le département de l'Énergie (DoE).

Lors de la semaine achevée le 3 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 8,2 millions de barils pour atteindre 528,4 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur une progression de seulement 2 millions. 

Les réserves stratégiques ayant été légèrement réduites, les stocks totaux de brut ont avancé de 8,0 millions.

La hausse annoncée par le DoE est néanmoins moindre que ce qu'avaient annoncé la veille les estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API).

À ce niveau, les réserves commerciales de brut s'inscrivent en hausse de 7,7% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période.

Le DoE a en revanche fait état d'une baisse de 6,6 millions de barils des réserves d'essence, alors que les experts de Bloomberg ne prévoyaient qu'un recul de 2 millions.

Elles affichent un recul de 0,5% par rapport à la même époque de 2016 et s'inscrivent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne dans cette période.

En ce qui concerne les stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage...), ils ont reculé de 2,7 millions de barils, les analystes interrogés par Bloomberg n'ayant tablé que sur une baisse de 1 million.

Par rapport à la même époque de l'année précédente, ils s'inscrivent en recul de 0,6% et s'affichent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne pour cette période.

Hausse à Cushing

Très surveillée par les analystes au moment où les compagnies accélèrent leur activité, la production américaine a encore monté de 56000 barils par jour (bj), à 9,088 millions de bj.

Également scrutées de près car elles servent de base à la cotation du pétrole à New York, les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont avancé de 900.000 barils à 64,4 millions.

Toutes catégories confondues, les stocks américains de produits pétroliers ont reculé de 2,6 millions de barils - ou de 2,4 millions sans prendre en compte l'abaissement des réserves stratégiques.

Les raffineries américaines ont, à peu de choses près, maintenu la cadence, fonctionnant à 85,9% de leurs capacités contre 86,0% la semaine précédente.

Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,6 millions de bj de produits pétroliers, soit une baisse de 1,3% par rapport à la même époque de 2016.

Pendant la même période, la demande d'essence a reculé de 6,1% et celle de produits distillés a bondi de 12,6%, dans les deux cas sur un an.

Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI), référence américaine du brut, cédait 1,71% à 52,23$US sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex). Après quelques hésitations dans la foulée des chiffres du DoE, il accélérait sa baisse par rapport au début de séance.

 

 

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