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Les stocks de pétrole brut ont enregistré une hausse un peu supérieure aux attentes la semaine dernière aux États-Unis, mais la production nationale a amorcé un léger reflux, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 27 mars, les réserves de brut ont augmenté de 4,8 millions de barils, à 471,4 millions, alors que les experts attendaient une progression de 4,2 millions.
À ce niveau, elle se situent non seulement à un plus haut depuis 1982, date des premières publications hebdomadaires du DoE, mais elle atteignent aussi, sur la base de données mensuelles, un neuvième record depuis novembre 1930, lorsqu'elles avaient atteint 517,02 millions.
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Les stocks de brut sont en hausse de 24% par rapport à la même période de l'an dernier, a précisé le DoE, soit une légère accélération par rapport à la semaine précédente (+22%).
De leur côté, les stocks d'essence ont reflué bien plus que prévu, reculant de 4,3 millions de barils à 229,1 millions, alors que les experts ne prévoyaient qu'un déclin de 650.000 barils.
Ils sont en hausse de 6,3% par rapport à leur niveau de 2014, et restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période de l'année.
Les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont en revanche progressé de 1,3 million de barils à 127,2 millions, alors que les analystes escomptaient qu'elles resteraient stables.
Elles sont en hausse de 12,6% par rapport à la même époque en 2014, mais restent dans la partie inférieure de la fourchette moyenne pour cette période de l'année.
Hausse à Cushing
La production américaine s'est établie à 9,386 millions de barils par jour (mbj), refluant de 36.000 mbj en une semaine et mettant fin à une longue série de records consécutifs.
Surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont augmenté de 2,6 million de barils, à 58,9 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 3,2 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,1 millions de barils de produits pétroliers par jour, soit 2,7% de plus que sur la même période en 2014.
La demande de produits distillés a progressé de 1,3% au cours des quatre dernières semaines, là aussi sur un an, et celle d'essence a avancé de 1,9%.
Les raffineries américaines ont légèrement accéléré la cadence, fonctionnant à 89,4% de leur capacité contre 89% la semaine précédente.
Vers 11h40, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai accélérait sa hausse, gagnant 3,7% à 49,37$US.
