Onde de choc sur les Bourses

Publié le 01/11/2011 à 09:54, mis à jour le 01/11/2011 à 16:01

Onde de choc sur les Bourses

Publié le 01/11/2011 à 09:54, mis à jour le 01/11/2011 à 16:01

Par AFP

[Photo : Bloomberg]

Les Bourses européennes et Wall Street ont connu une journée noire mardi, valeurs bancaires en tête, au lendemain de l'annonce surprise d'un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage européen du pays qui a relancé les craintes sur l'avenir de la zone euro.

La Bourse d'Athènes a chuté de 6,92%, tirée à la baisse par les titres bancaires.

Francfort (-5%), Paris (-5,38%), Madrid (-4,19%), Milan (-6,80%), Londres (-2,21%), Zurich (-2,49%), Lisbonne (-3,68%) ont suivi la même tendance. Les actions qui ont le plus souffert sur la place parisienne ont été la Société Générale (-16,23% à 17,67 euros), BNP Paribas (-13,06% à 28,56 euros) ou encore Crédit Agricole (-12,53 % à 4,96 euros).

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"Elles auront besoin d'être recapitalisées c'est inévitable et c'est ce qui inquiète le marché et fait plonger ces valeurs", a indiqué un spécialiste du secteur à Paris.

A Francfort, Commerzbank a représenté pas loin de la moitié des échanges et a dévissé de 9,42% à 1,62 euros, tandis que Deutsche Bank a fait à peine mieux (-7,97% à 27,93 euros).

A Madrid, toutes les valeurs ont fini dans le rouge, les banques essuyant les plus lourdes pertes.

New York lâchait aussi du terrain, le Dow Jones perdant 2,23% et le Nasdaq 2,66% vers 17H54 (16H54 GMT).

L'annonce faite lundi soir par le Premier ministre grec Georges Papandréou de la tenue d'un référendum sur l'accord visant à effacer une partie de la dette publique grecque, une fois l'effet de surprise passé, lui a valu une volée de bois vert.

Les présidents de l'UE, Herman Van Rompuy, et de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont appelé mardi implicitement la Grèce à respecter ses engagements à l'égard de la zone euro.

Les gouvernements espagnol, italien, belge et anglais ont critiqué dans des termes plus ou moins durs cette décision, faisant valoir qu'elle ajoutait à l'instabilité en zone euro.

Le Premier ministre grec aura l'occasion dans un premier temps de fournir plus de précisions à son équipe lors d'un conseil ministériel de crise qui devait se tenir vers 12H00 .

Mercredi, c'est avec ses partenaires européens mais aussi avec le Fonds monétaire international (FMI) qu'il aura l'occasion de s'expliquer. Un dîner de travail est en effet prévu à Cannes, à la veille d'une réunion du G20, avec les dirigeants allemand et français, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, les responsables de l'UE et la directrice générale du FMI.Les deux dirigeants européens sont "déterminés" à faire appliquer le plan de sauvetage de la Grèce, a annoncé l'Elysée après un entretien téléphonique entre les deux dirigeants. Ils ont aussi souhaité l'adoption d'une "feuille de route" pour assurer l'application de ce plan.

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