À 16h, le S&P/TSX progressait de 94 points, à 9 986 points. À Wall Street, le Dow Jones augmentait de 28 points, à 8 359 points, le S&P500 de 4 points, à 905 points, et le Nasdaq de 6 points, à 1 799 points.

Ce calme relatif cache en vérité deux mouvements principaux sur les marchés nord-américains : un à la hausse dû aux résultats trimestriels de la banque d'affaires Goldman Sachs meilleurs que prévus, et un autre à la baisse déclenché par l'inflation des prix à la consommation aux États-Unis.

La bonne nouvelle GS

La journée a démarré avec l’annonce des bons résultats trimestriels de Goldman Sachs. Ses ventes se sont chiffrées à 13,8 milliards de dollars américains, et son bénéfice net, à 3,4 milliards de dollars américains, au deuxième trimestre. L’an dernier à pareille époque, son bénéfice nat avait été de 2 milliards de dollars américains.

Les activités Fixed Income, Currency ans Commodities ont connu des ventes record de 6,8 milliards de dollars américains durant le trimestre, et les produits de crédit, en particulier, ont généré de bonnes performances. Quant aux activités Equities, elles ont, elles aussi, affiché un record, avec des ventes trimestrielles de 3,2 milliards de dollars américains.

«Cette annonce a propulsé le secteur des financières, y compris au Canada. La Banque Royale, par exemple, a gagné quelque 3% dans la journée à Toronto», dit Stephen Gauthier, stratège et gestionnaire de portefeuille principal, de Demers Valeurs mobilières.

Les prix augmentent, mais ne freinent pas les achats

Une mauvaise nouvelle est également tombée dans la matinée : l'indice américain des prix à la consommation a progressé de 1,8% en juin, ce qui est supérieur au consensus des analystes, qui était de +1,2%. C'est la plus forte croissance de l'indice depuis novembre 2007.

Si l'on écarte ce qui est alimentation et énergie, qui fluctuent beaucoup ces temps-ci, l'indice n'aurait progressé que de 0,5%, le mois dernier, aux États-Unis, selon le département du Commerce.

Mais même si les prix ont augmenté, les Américains n'en ont pas moins continuer d'acheter. Les ventes de détail ont augmenté de 0,6% en juin, ce qui est la meilleure performance des cinq derniers mois. Cette progression correspond à ce qu'attendaient les analystes américains, qui tablaient en général sur une progression de 0,5%.

La croissance des ventes au détail a surtout été due à l'automobile et à l'essence. En effet, si l'on écartait ces deux-ci, les ventes au détail américaines auraient affiché un recul de 0,2%, ce qui aurait été le quatrième recul mensuel consécutif.

«Ces statistiques ont eu pour conséquence de faire reculer le marché obligataire, à tel point que cette baisse a globalement «annulé» la progression due aux financières», explique M. Gauthier.

Les résultats trimestriels commencent à pleuvoir

Outre Goldman Sachs, un autre grand joueur était attendu, ce matin : la pharmaceutique Johnson & Johnson. Cette dernière est dans le vert, avec un bénéfice net trimestriel de 3,2 milliards de dollars américains, mais ses ventes n'ont pas été à la hauteur des espérances...

En effet, les ventes globales ont diminué de 7,4%, à 15,2 milliards de dollars américains. La baisse organique a été de 1,4%, et l'impact négatif des devises, de 6%. Les ventes aux États-Unis ont diminué de 6,7%, et celles à l'international, de 8%.

Et ce soir, après la clôture des marchés, c'est Intel qui doit dévoiler ses nouveaux résultats trimestriels...

Le pétrole toujours sous les 60 $ US

En fin d'après-midi, le baril de pétrole brut s'échangeait contre 59,29 dollars américains, en baisse de 0,17 dollar (-0,29%), au Nymex.

De son côté, l'once d'or restait stable à New York, à 923 dollars américains.

Quant à la devise canadienne, elle valait 88,02 cents américains.