Les marchés: les investisseurs indécis

Publié le 13/01/2009 à 00:00

Les marchés: les investisseurs indécis

Publié le 13/01/2009 à 00:00

Les marchés se donnent un temps de répit avant de digérer les propos de Ben Bernanke. Le président de la Fed croit que le plan de relance de Barack Obama sera efficace mais s'inquiète du resserrement du crédit qui pourraient en atténuer les effets.

Pour certains, ces propos sont synonymes de la faiblesse économique à venir, d’autres mettent l’accent sur l’appréciation positive de Ben Bernanke du plan de relance de Barack Obama.

«Ben Bernanke réitère le fait que le gouvernement américain achètera des actifs à problèmes aux États-Unis pour ramener davantage de stabilité dans le système», souligne Éric Simard, premier associé et vice-président exécutif chez Demers Valeurs Mobilières.

Cette indécision s’est traduite par des marchés financiers sans direction. Ainsi, si le TSX est reparti à la hausse sous l’impulsion du pétrole, le marché américain a oscillé autour de son niveau de clôture d’hier et les marchés européens et asiatiques ont fléchi.

Ainsi, à Toronto, soutenu par la remontée du prix du pétrole en matinée, le TSX remonte de 1,87% à 8957 points. Le secteur du pétrole grimpe de 2,4%, celui des matériaux de 3,93% et les minières aurifères grimpent de 4%.

Aux États-Unis, les investisseurs sont demeurés hésitants. Le secteur pétrolier est en hausse alors que les perspectives assombries d’Alcoa ont continué de peser sur les autres secteurs d’activité. Le Dow Jones perd 0,30% à 8448 points, alors que le S&P500, pour sa part, termine en hausse de 0,17% à 872 points, le Nasdaq gagne 0,50% à 1546 points.

Mais le pessimisme est resté à l'ordre du jour en Europe. Le FTSE perd 0,61% à 4399 points, le CAC 40 français glisse de 1,49% à 3197 points et le Dax allemand recule de 1,75% à 4636 points.

Les pertes les plus spectaculaires ont été inscrites sur les bourses asiatiques. Le Nikkei chute de 4,79%, le Hang Seng recule de 2,17% et le Xinhua perd 2,29%.

Sur le marché des matières premières, le pétrole a repris de la vigueur sous l’effet des baisses de production anticipées en Arabie saoudite. Celles-ci dépasseraient le quota que l’Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) lui impose. Le baril est ainsi remonté pour toucher 39 dollars américains avant de retomber à 38,46 dollars américains en fin de séance.

Malgré la remontée du pétrole, le dollar canadien est demeuré sous pression sur les marchés. Il a perdu 0,98% pour tomber à 81,50 cents américains.

Le prix de l’or est demeuré stable et l’once d’or valait 820,70 dollars américains.

Visionnez la revue des marchés d'Éric Simard de Demers Valeurs mobilières :

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