Le prix du baril a perdu 3,3 dollars américains lundi, à 51,1 dollars, alors que l’OPEP a reporté une décision sur la baisse de sa production et que les craintes se maintiennent sur une diminution de la demande mondiale.

Les titres énergétiques du TSX ont ainsi perdu 13,32% de leur valeur. Les financières aussi ont écopé, perdant 8,38% de leur valeur. L'indice a quant à lui perdu 9,32%, ou 864,4 points, à 8 406 points.

La baisse du TSX s’explique aussi par le "rééquilibrage" effectué par les fonds communs à la fin du mois de novembre, soutient Charles Huot, directeur général actions institutionnelles chez BMO marchés des capitaux.

Selon lui, le "rééquilibrage" de vendredi a provoqué une forte hausse sur de faibles volumes de transaction qui a bénéficié aux financières. La chute de lundi est la correction d’un «niveau de fermeture insoutenable», dit-t-il.

Charles Huot mentionne aussi l’effet du dévoilement d’indicateurs économiques similaires à 1982 en Chine, aux États-Unis et en Grande-Bretagne.

«Slider Monday» aux États-Unis

Les indices américains ont aussi décliné sur des préoccupations croissantes concernant l’aggravation du ralentissement économique mondial et le resserrement de l’accès au crédit.

Les perdants ont été General Electric et Caterpillar avec des baisses de 10%, stimulées par la publication d’un rapport évoquant une contraction inégalée en vingt-six ans des manufacturiers au mois de novembre.

American Express et JP Morgan Chase ont perdu plus de 15%. Une analyste de chez Oppenheimer & Co a déclaré que les entreprises émettrices de cartes de crédit réduiront leurs prêts par plus de deux trillions.

Le S&P 500 a chuté de 8,93%, ou 80 points, et terminé à 816 points. Le Dow Jones a perdu 7,7%, ou 680 points, à 8 149. Le Nasdaq est passé à 1 398 points, en baisse de 8,95%, ou 137,5 points.

L’or a perdu 38 dollars américains à 781 dollars. Le dollar canadien a perdu 0,37 cent américain, à 80,47 cents.