Les marchés : une stabilisation relative

Publié le 27/03/2009 à 00:00

Les marchés : une stabilisation relative

Publié le 27/03/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

«Seulement deux secteurs ont été sur la défensive, cette semaine à Toronto : les utilities et les services de santé», indique Charles Huot, directeur général, actions institutionnelles, de BMO Marché des capitaux.


Ainsi, Toronto vient de vivre deux semaines consécutives de relative stabilité. «Cela découle probablement du fait qu'on approche de la fin de trimestre. Les sociétés doivent présenter leurs rapports, et donc veiller à bien balancer leurs bilans», explique M. Huot.

Du coup, ceux qui ont joué de prudence ces dernières semaines en mettant moins d'argent en Bourse qu'auparavant sont en train de racheter des actions pour mieux équilibrer leurs bilans. «Le but est d'éviter la sous-pondération en équités», dit M. Huot.

De surcroît, plusieurs autres facteurs ont contribué à rassénérer les investisseurs, cette semaine. Parmi eux figurent l'intervention de Tim Geithner, le secrétaire au Trésor, qui entend mieux réguler le système financier américain, ou encore le dévoilement d'indicateurs économiques meilleurs qu'escompté (ventes de logements neufs, chômage, etc.).

Enfin, la semaine à été marquée par l'acquisition de Petro-Canada par Suncor. En conséquence, le secteur de l'énergie a crû de quelque 3% à Toronto.

Un vendredi dans le rouge

Vendredi, l'indice S&P/TSX a clôturé sur une perte de 169 points, à 8 826 points. À Wall Street, le Dow Jones diminuait de 148 points, à 7 776 points, le S&P500 de 17 points, à 816 points, et le Nasdaq de 42 points, à 1 545 points

Pourquoi une telle baisse? Nombre d’analystes s’attendaient dès la pré-séance à voir les prises de bénéfices dominer les échanges durant la journée, après la hausse marquée de la plupart des indices nord-américains d’hier.

«Compte tenu des différentes hausses connues cette semaine, il est logique d'assister à des prises de bénéfices», a d'ailleurs dit Michael Koskuba, gérant de fonds, chez Victory Capital Management, à New York.

Les financières se sont orientées en nette baisse. L'indice S&P du secteur chutait ainsi de 2,95%, en matinée. Par exemple, Citigroup perdait 4,63% et Bank of America, 3,43%. 

Cela étant, un indicateur économique américain est venu donner du baume au coeur des investisseurs, celui de la confiance des consommateurs mesuré par l'Université du Michigan et Reuters. Après avoir connu une baisse en février, à 65,6, le voilà en progression en mars, à 57,3. C'est mieux que ce qui était généralement attendu, le consensus tournant autour de 56,7 pour mars.

L'or brille un peu moins

Vendredi, le baril de pétrole brut a perdu 2 dollars au Nymex, à 52,13 dollars américains. Il a, lui aussi, pâti des prises de bénéfices, après que le contrat pour livraison mai 2009 soit monté hier à un plus haut de quatre mois, à 54,65 dollars américains.

De son côté, l'once d'or valait à la clôture 925 dollars américains, en baisse de 17 dollars.

Quant à la devise canadienne, elle s'échangeait en fin de semaine contre 80,81 cents américains, en baisse de 0,56 cent vendredi.

Avec Bloomberg.


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