«Le communiqué qui accompagne la décision de la Banque du Canada met l’accent sur le risque principal à la croissance qui est l’incertitude qui entoure l’économie américaine. Elle n’a donc pas d’emprise sur l’évolution de la situation», explique Pierre Lapointe, stratège adjoint à la Financière Banque Nationale.
C’est donc sans surprise que les indices boursiers ont continué leur descente en territoire négatif. Le S&P/TSX devait chuter de 2% dans le courant de la journée avant de trouver un support au seuil psychologique de 13 000 points pour terminer à 13 136 points en baisse de 1,23%.
Les secteurs en recul sont ceux des matériaux (-4%) l’énergie (2,5-%), de la consommation discrétionnaire (-1%). Cependant, les financières ont soutenu la remontée de l’indice dans l’après midi avec un gain de 1,4%.
La même ambiance a prévalu à Wall Street et le S&P500 était en légère baisse de 0,20% à 1 275 points alors que le Nasdaq s’est replié de 0,66% à 2 333 points. Le marché a été affecté par la faillite de Ospraie Management, un hedge fund investi dans les matières premières géré par Lehman Brothers.
Sur les marchés des matières premières, le pétrole était encore en recul et chutait à 109,42 dollars américains le baril alors que l’or remontait légèrement à 806,50dollars américains l’once.
Le dollar canadien a rattrapé sa perte de mardi et terminait la journée à 94,21 cents américains.