Les marchés : le pessimisme domine la séance

Publié le 17/11/2008 à 00:00

Les marchés : le pessimisme domine la séance

Publié le 17/11/2008 à 00:00

À Toronto, l'indice est resté dans le rouge toute la journée et a amorcé un dernier plongeon lors de la dernière demi-heure.

Ce sont les secteurs des financières (-3,6%) et les matériaux (-3,8%) qui ont connu le plus fort recul (-3%), suivi de l'énergie (-3%), entrainant l’indice à 8787 points pour une baisse de 2,97%.

Les investisseurs réagissent au plan de licenciement de 50 000 employés chez Citigroup qui pourrait induire des plans semblables dans l'ensemble du secteur financier.

Aux États-Unis, les indices ont zigzagué restant pendant longtemps avant de terminer résolumment dans le rouge. À la clôture, le Dow Jones était en recul de 2,63% à 8273 points, le S&P500 avait chuté à 850 points pour une baisse de 2,58% et le Nasdaq reculait aussi de 2,29% à 1482 points.

"Les investisseurs réagissent à toute donnée économique négative. Et aujourd'hui c'est la récession au Japon qui a dominé", pense Luc Girard, directeur, groupe Conseil en portefeuilles chez Desjardins "Ce pessimisme pourrait ramener le TSX vers son creux de 8500 points mais je ne pense pas que l'indice s'écroulera en dessous de ce seuil", ajoute-t-il.

En Europe, l'indice CAC40 de la Bourse de Paris a reculé de 2,80% alors que le DAX de Francfort chutait de 3,34% et que le FTSE 100 perdait 2,02%.

Dans la région Asie/Pacifique, le Nikkei de Tokyo a terminé la journée en hausse de 0,7%. Le Hang Seng de Hong Kong a, pour sa part, perdu 0,1%, alors qu'à Shanghai, une hausse de 1,93% a été observée à la clôture.

Outre, l'entrée en récession du Japon, la rencontre du G-20 en fin de semaine à Washington a retenu l'attention des marchés, mais la démonstration symbolique d'unité entre les nations développées et les économies émergentes et le peu de mesures concrètes issues de l'exercice ne semblent pas avoir rassuré les investisseurs outre mesure.

Le pétrole avait la journée par une hausse qui avait porté le baril à 58 dollars alors qu’un navire pétrolier avait été victime de piraterie au large de la Somalie. Mais le baril devait céder aux pressions macro-économiques et est retombé à 55 dollars américains pour une baisse nette de 2,09 dollars américains.

L’or était plutôt stable et se transigeait à 742 dollars américains l’once en baisse de 50 cents.

Le dollar canadien est remonté à 81,88 cents américains, soit une hausse de 61 cents.


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