Les marchés : encore dans le rouge

Publié le 11/08/2009 à 00:00

Les marchés : encore dans le rouge

Publié le 11/08/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker

À 16h, le S&P/TSX diminuait de 164 points, à 10 629 points. À Wall Street, le Dow Jones reculait de 96 points, à 9 241 points, le S&P500 de 12 points, à 994 points, et le Nasdaq de 22 points, à 1 969 points.

«Ces baisses traduisent un accroissement de la nervosité des investisseurs, surpris par des statistiques inattendues, comme la baisse plus forte que prévu des mises en chantier au Canada», dit Stephen Gauthier, stratège et gestionnaire de portefeuille principal chez Demers Valeurs mobilières. 

Comment expliquer cette tendance à la baisse amorcée depuis hier? D'une part, on assiste à des prises de profits, maintenant que 90% des entreprises du S&P500 ont présenté leurs résultats trimestriels, dont 75% ont été meilleurs que prévu. D'autre part, deux secteurs ont été malmenés au Canada, les financières et l'énergie.

Correction des financières canadiennes

Ainsi, le début de la journée a été marqué par la dégringolade de CIT Group. La banque américaine qui assure le financement de nombre de PME américaines perdait 20%, à 1,20 dollar américain, à Wall Street, car elle n'a pas été en mesure de fournir à temps son rapport financier trimestriel à la Securities & Exchange Commission (Sec). De plus, la direction de CIT Group a indiqué s'attendre à une perte nette de 1,5 milliard de dollars américains pour le trimestre, et même craindre devoir se protéger de ses créanciers très prochainement...

«Du côté canadien, le secteur des financières a perdu 2,3% dans la journée. La Banque Royale, la Banque TD et Manulife Financial, entre autres, ont perdu plus de 2%», indique Stephen Gauthier, stratège et gestionnaire de portefeuille principal chez Demers Valeurs mobilières.

Pourquoi une telle correction pour les financières canadiennes? «Certains pensent que leurs titres sont devenus chers», estime Stephen Carlin, directeur, équités, d'Aegon Capital Management, à Toronto.

Le baril de pétrole sous les 70 $ US 

La demande mondiale pour le pétrole issu des pays membres de l’Opep devrait baisser plus qu'initialement prévu.

Pourquoi? Parce qu’il faut s’attendre à une hausse de l'offre de pays non-membres de l’Opep et à une reprise économique mondiale particulièrement lente, selon les experts de l’Organisation.

Ainsi, la demande pour le brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait s'établir à 27,97 millions de barils équivalent pétrole par jour (bep/j) en 2010, soit 480 000 de moins qu'en 2009. L'Opep avait jusqu'à présent misé sur un recul de 380 000 d'une année sur l'autre.

De son côté, l'offre des pays qui ne sont pas membres de l’Opep devrait augmenter de 430 000 bep/j en 2010. Et cela devrait surtout se vérifier en Russie.

En revanche, l'Opep a laissé inchangées ses prévisions en matière de demande mondiale de pétrole dans son rapport mensuel, tablant toujours sur une baisse de 1,65 million de bep/j en 2009 et sur une hausse de 500 000 bep/j en 2010.

Après l'annonce de l'Opep, le baril de pétrole brut est passé sous la barre des 70 dollars américains, au Nymex : en fin d'après-midi, il perdait 1,63%, ou 1,15 dollar, à 69,41 dollars américains. Et plusieurs entreprises du secteur pétrolier était en recul à la Bourse, à l'image de Suncor, en baisse de 2,3%, à 35,17%

Nouveau recul du huard

De son côté, l'once d'or était stable en fin de journée à New York, à 948 dollars américains.

Quant à la devise canadienne, elle s'échangeait contre 90,79 cents américains, à la suite d'un recul de 1,06 cent, le plus prononcé de ces sept dernières semaines.

Avec Reuters et Bloomberg.


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