À Toronto, après avoir testé des baisses de plus de 200 points, le mouvement d’accélération de fin d’après-midi a ramené le TSX à 8778 points, pour une hausse de 0,47%
Le secteur de l’énergie termine en léger recul de 0,05% alors que le secteur des matériaux grimpe encore de 0,67%. C’est le secteur financier qui a été le plus malmené après l’annonce de résultats décevants pour les compagnies d’assurance-vie telles que Manuvie, Sunlife et Great West. Il accuse une baisse de 1,12%.
«Les charges associées aux baisses de marché pour les compagnies d’assurance-vie sont plus importantes qu’anticipé. Il faut aussi dire que les marchés avaient estimé, sans doute à tort, que les assureurs canadiens étaient protégés des aléas du marché. Ils sont maintenant confrontés à la réalité», affirme Carlos Leitao, stratège et économiste en chef à la Banque Laurentienne.
Aux États-Unis, le rebond de fin de journée donne une teinte positive à une journée qui a vu les indices se rapprocher des creux. Le Dow Jones termine en légère baisse de 0,09% à 7932 points, le S&P500 gagne 0,17% à 835 points et le Nasdaq gagne 0,73% à 1541 points.
Si la remontée de fin de journée surprend, le moral des investisseurs a été dominé par le scepticisme par rapport au plan de sauvetage des banques américaines que prépare le secrétaire au Trésor américain, Tim Geithner.
Les bourses européennes ont clôturé sur fonds de scepticisme ambiant. La Bourse de Londres recule de 0,76% à 4202 points, celle de Paris perd 2,09% et repasse sous la barre des 3000 points à 2964 points. Le Dax allemand chute de 2,70% à 4407 points.
En Asie, le Nikkei de Tokyo tombe à 7705 points, soit un recul de 3,03%, le Hang Seng de Hong Kong perd 2,30% à 13 228 points et le Xinhua chinois ne résiste pas à la baisse et tombe de 0,59% à 6459 points.
Le marché du pétrole est aussi en détresse et le baril était tombé à 34,12 dollars américains à la clôture à New York. Toutefois, la faiblesse est particulièrement prononcée sur le marché américain et l’écart entre le pétrole coté à New York, pour livraison aux États-Unis, (WTI) et celui coté à Londres, pour livraison dans le reste du monde, s’est accentué atteignant 8 dollars américains.
Compte tenu de la faiblesse de la demande, les seuls espoirs de remontée proviennent de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui devrait annoncer d’autres baisses de production en mars prochain.
«Toute information à l’effet que le cartel ne serait pas en mesure de rabaisser suffisamment sa production entrainera le pétrole dans la fourchette basse de trente dollars», pense Earl Sweet, économiste à la BMO.
Dans ce contexte, le dollar canadien s’est affaibli de 43 centièmes de cents pour atteindre 80,04 cents américains.
L’or a poursuivi sa hausse même si le rythme de progression a ralenti. L’once d’or valait 942,20 dollars américains en fin de séance.
