La Bourse de Toronto a terminé en hausse mercredi. Photo : Bloomberg
La Bourse de Toronto a terminé en hausse mercredi, alors que la hausse du prix des matières premières, notamment du pétrole, profitait aux producteurs de ressources, mais que les titres financiers souffraient des résultats décevants de la Banque Royale.
Aux Etats-Unis, les marchés étaient affectés par le discours d’Obama pressant les élus de voter en faveur de son projet de réforme du système de santé.
Dans une journée où le volume de transactions a été plus faible qu’à l’accoutumée, l’indice du S&P/TSX a progressé de 24,5 points, ou 0,2%, à 11 853 points. Aux États-Unis, le Dow Jones a reculé de 9,2 points, ou 0,1%, le S&P 500 a pris 0,5 point, ou 0,04%, à 1119 points, et le Nasdaq a baissé de 0,11 point, ou 0%, à 2281 points.
Au Canada, Suncor Energy, Teck Resources et Goldcorp comptaient parmi les principaux bénéficiaires de la hausse du prix des ressources et s’appréciaient respectivement de 1,7, 2,1 et 1,7%. Les prix du pétrole, de l’or et du cuivre ont tous grimpé, au moment où la baisse de la valeur du dollar américain par rapport à l’euro rend ces produits attrayants en tant que valeurs refuges contre l’inflation.
Pour ce qui est de la Banque Royale, le titre a perdu 1,8% après avoir rapporté des résultats trimestriels en-deçà des attentes, même si les profits de l’entreprise ont crû de 35% par rapport à l’an dernier.
Pour Neil Matheson, vice-président, économie et gestion de portefeuilles, Investissements Standard Life, les marchés américains sont demeurés relativement calmes dans l’attente des statistiques sur l’emploi vendredi, qui devraient révéler une hausse hebdomadaire du taux de chômage étant donné le ralentissement de l’activité dû aux nombreuses tempêtes de neige chez nos voisins du sud.
M. Matheson note aussi le rebond des Bourses européennes et de l’euro qui s’explique selon lui par l’idée que les investisseurs sont de plus en plus convaincus que la crise financière en Grèce sera résolue. «Le gouvernement grec vient d’annoncer un nouveau plan d’austérité et la France et l’Allemagne ont discrètement indiqué qu’elles agiraient comme acheteurs de dernier recours des obligations grecques», a-t-il expliqué.
Avec Bloomberg et Martin Jolicoeur.
