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Les marchés américains ont davantage reculé cette semaine que les marchés canadiens, mais ont tous deux ont conclu leur semaine sur une note positive en terminant la journée de vendredi en territoire positif, à l’exception du Dow Jones qui a perdu ses gains en fin de séance.

Sur l’ensemble de la semaine boursière, New York a reculé d’environ 3,3 %, comparativement à un repli de 1,3 % à Toronto souligne Charles Huot, directeur général actions institutionnelles de BMO Marchés des capitaux.

« On a connu une sorte de mini liquidation, peut-être à cause des commentaires de la Fed », a-t-il lancé un peu avant la fermeture des marchés vendredi.

Mercredi, la Réserve fédérale américaine avait exprimé certaines inquiétudes par rapport à la situation de l’endettement des États de l’Europe, sans nommer directement le vieux continent.

Le secteur pétrolier américain s’est quelque peu distingué selon M. Huot, pendant que les investisseurs se sont aussi réfugiés du côté de l’or. Au nord de la frontière, le secteur des biotechnologies a également mieux fait.

Autrement, la présence du G20 à Toronto a considérablement réduit les activités dans la capitale financière du pays, souligne-t-il. « Le volume de transactions a été deux fois moins important cette semaine. »

À Toronto, le S&P/TSX a gagné 35,34 points, à 11 705,52 points. Le Dow Jones à New York pour sa part a reculé de 7,78 points, à 10 145,02 points, après avoir passé une partie de l’après-midi en territoire positif.

Le Nasdaq de son côté a progressé de 6,06 points, à 2 223,48 points, et le S&P 500 a monté de 2,91 points, à 1 076,02 points.

Le baril de pétrole a grimpé de 2,57 dollars, à 79,08 dollars US, et l’once d’or a gagné 9,00 dollars, à 1 254,90 dollars US.

La devise canadienne a avancé de 0,63 cent, à 96,49 cents US.

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Du côté des États-Unis, la journée a également été marquée par une révision à la baisse de la croissance du PIB et par une entente portant sur la réforme de la finance.

La croissance du PIB annualisé au premier trimestre 2010 a été revue à la baisse aujourd’hui, à 2,7 %. Initialement estimé à 3,2 %, il avait déjà été rabaissé à 3 % par la suite.

Quelques heures auparavant, les membres de la Chambre des représentants et du Sénat aux États-Unis ont réussi à s’entendre sur un projet de loi afin de réformer le système financier américain.

Le document doit encore subir le vote des deux chambres du Congrès, ce qui pourrait se faire dès le début du mois de juillet.

La nouvelle a plutôt tiré vers le haut les titres des institutions financières américaines. Le projet de loi impose une réglementation plus sévère, mais pas autant que certains l’ont craint, ce qui a rassuré les investisseurs.