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Les Bourses nord-américaines ont poursuivi mercredi leur rebond amorcé hier, mais dans une mesure beaucoup plus modeste, surtout à New York.
À Toronto, Potash Corp et le secteur des ressources naturelles ont permis à l’indice phare de Bay Street de passer la majeure partie de la séance au vert.
Potash Corp, qui a donné hier l’impulsion magique au secteur des ressources après avoir été la cible d’une offre d’achat par BHP Billiton, a continué sa croissance puisque le géant minier a cette fois sollicité directement les actionnaires de Potash avec une offre hostile.
Le titre de la compagnie a pris presque 3 %, ou 4,41 $, pour terminer la journée à 151,75 $.
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La Bourse de New York a cependant eu du mal avant de se mettre en branle vers le haut puisque le secteur de l’énergie lui a donné du fil à retordre. C’est que le baril de pétrole a reculé de plus d’un dollar américain ce matin, pour ensuite remonter la pente quelque peu, mais toujours en restant dans le rouge.
Cependant, le secteur de la consommation discrétionnaire a fini par faire pencher la balance de son côté. Alors qu’hier, Home Depot et Wal-Mart ont redonné une certaine confiance par rapport à la consommation américaine, le détaillant Target en a rajouté avec un bénéfice en hausse de 14 % et un bénéfice par action tombé pile sur la cible des analystes.
Le S&P/TSX a monté de 52,44 points, à la Bourse de Toronto, à 11 781,08 points. Le Dow Jones lui a pris 9,69 points à New York, à 10 415,54 points.
Le Nasdaq s’est relevé de 6,26 points, à 2 215,70 points. Le S&P 500 a grimpé de 1,62 points, à 1 094,16 points.
Le baril de pétrole a reculé de 0,35 $ US, mais est resté au-dessus de la barre des 75 $ US, à 75,42 $ US, et l’once d’or s’est apprécié de 3,10 $ US, à 1 229,70 $ US.
Le dollar canadien a remonté de 0,29 cent US, à 97,15 cents US.
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« Nous avons vraiment passé la séance dans la continuité d’hier », a observé Marc Rouleau, vice-président, titres à revenus fixes chez Investissements Standard Life.
Même le dollar canadien a continué à s’apprécier vis-à-vis son équivalent américain, grâce à l’offre d’achat hostile qui plane sur Potash et qui créerait une demande incroyable pour le huard, dit-il.
Selon lui c’est ce qui explique que les indices n’ont pas beaucoup bougé et que le volume de transactions a été plus bas que la moyenne.
Cependant, il souligne que les réactions du marché obligataire signalent toujours beaucoup d’inquiétude du côté de la Bourse. Si les taux d’intérêts des obligations ont connu une hausse aujourd’hui, la tendance générale demeure à la baisse. « Nous voyons des niveaux historiques vers le bas presque à tous les jours », a-t-il lancé.
« Il y a un engouement vraiment impressionnant », a-t-il ajouté.
