La reprise de la confiance chez les consommateurs ferait sourire les investisseurs. Photo : Bloomberg

La Bourse de Toronto semble sur le point de terminer 2009 en égalant ou même en dépassant légèrement ses meilleures performances de l'année après que la publication de données économiques, la semaine dernière, eut renforcé l'espoir que l'économie américaine soit en voie de se rétablir.

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Et les investisseurs espèrent que les données importantes sur les consommateurs qui seront rendues publiques mardi confirmeront qu'une reprise se profile à l'horizon.

La semaine sera courte pour la Bourse de Toronto puisqu'elle ne restera ouverte que durant trois jours à compter de mardi. Celle de New York sera en fonction dès lundi. Les deux seront fermées vendredi pour le jour de l'An.

La Bourse de Toronto a fait un bond de 291 points ou de 2,54 pour cent la semaine dernière, permettant au principal indice boursier du Canada de maintenir son gain de 31 pour cent pour l'année.

Les marchés ont subi l'influence positive de la revente immobilière aux Etats-Unis pour le mois de novembre qui s'est révélée meilleure que prévu.

Les investisseurs ont également été soulagés de constater une rapide augmentation des commandes pour les biens durables alors que les demandes pour l'assurance-emploi ont continué de baisser.

Selon Andrew Pyle, conseiller en placement pour ScotiaMcLeod, il serait très étonnant qu'une mauvaise surprise survienne dans les premiers mois de 2010, compte tenu des chiffres actuels.

Toutefois, il prévoit une possible onde de choc, plus tard dans l'année, lorsque les taux d'intérêt monteront et que les gouvernements tenteront de retirer leur soutien à l'économie.

Au même moment, les investisseurs chercheront à savoir si le consommateur américain est vraiment prêt pour la reprise lorsque le Conference Board des Etats-Unis publiera ses prochaines données concernant la confiance des consommateurs.

M. Pyle souligne que ces chiffres tiendront compte de tout ce qui s'est passé en décembre, dont les améliorations survenues sur le marché des actions ordinaires et sur celui de l'emploi.