Les marchés nord-américains, New York en tête, on fait un bond spectaculaire malgré le fait qu’un sondage ADP indique que le secteur privé aurait éliminé 10 000 postes le mois dernier aux États-Unis. Photo : Bloomberg.

La Bourse de New York a explosé de presque 3 %, encouragée par la hausse de la production manufacturière tant du côté de la Chine que des États-Unis.

Le pétrole s’est enflammé également à Wall Street en s’appréciant de plus de 2 $ US, et le dollar canadien en a profité pour s’envoler de plus d’un cent US.

Tous les indices de Wall Street ont pris plus de 2,5 %. Le S&P 500 a grimpé de 30,96 points, à 1 080,29 points, une hausse de presque 3 %.

Le Dow Jones pour sa part a bondi de 254,75 points, à 10 269,47 points, un saut de 2,5 %. Le Nasdaq de son côté a gagné 62,81 points, à 2 176,84 points, une montée de presque 3 %.

Le baril de pétrole en a fait tout autant, progressant de 1,99 $ US, à 73,91 $ US.

À Bay Street, le S&P/TSX est repassé au-dessus de la barre de 12 000 points, mais a vu sa progression freinée par le secteur aurifère, plombé par la baisse du prix de l’once d’or. Il affiche un gain de 89,92 points, à 12 003,78 points.

L’once d’or a reculé de 2,20 $ US, à 1 248,10 $ US.

Le dollar canadien a pris beaucoup d’altitude également, avec un gain de 1,26 cent US, à 95,23 cents US.

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Pour cette première séance du mois de septembre, les investisseurs ont eu droit à une augmentation de l’indice manufacturier chinois pour le mois d’août, qui est passé de 51,2 à 51,7 points.

La nouvelle donne le signal que la deuxième économie de la planète ne se dirige peut-être pas vers un ralentissement, alors que des craintes à cet effet ont surgi plus tôt cet été.

De plus, l’indice manufacturier ISM a également connu une hausse, passant de 55,5 à 56,3 pour le mois d’août, ce qui a surpris les économistes qui s’attendaient carrément à une baisse.

Mais Neil Matheson, premier vice-président Stratégies d’investissement chez Investissements Standard Life, demeure prudent face à ce regain d’énergie du secteur manufacturier. « Oui, l’indice ISM a augmenté, mais si nous jetons un œil sur les détails, c’est moins encourageant. »

Ce dernier réfère notamment à la composante de l’indice liée aux nouvelles commandes, qui est à son plus bas depuis mai 2009. « Ça indique toujours que l’économie peut décélérer », a-t-il souligné. Les composantes liées aux commandes en attentes et aux exportations pointent dans la même direction.

Les marchés nord-américains on fait un bond spectaculaire malgré le fait qu’un sondage ADP indique que le secteur privé aurait éliminé 10 000 postes le mois dernier aux États-Unis.

Cette réduction des listes de paie aurait pu ajouter de l’incertitude, déjà très présente depuis quelques mois, d’autant que Washington et Ottawa doivent dévoiler leur taux de chômage respectif ce vendredi pour le mois d’août.